Les mollahs iraniens poursuivent et maintiennent les exécutions

– Le rythme effréné des exécutions mises en œuvre par le régime des mollahs iraniens ne s’essouffle pas.

Le Baloutche Ebrahim Gomshadzehi exécuté à Kerman

Ebrahim Gomshadzehi, un Baloutche condamné à mort sur des accusations liées à la drogue, a été exécuté à la prison centrale de Kerman. Selon Hal Vash, le Baloutche a été exécuté, le 11 juin. Il s’agirait d’Ebrahim Gomshadzehi, 48 ans, originaire de Zahedan.

Ebrahim avait été arrêté à Kerman sur des accusations liées à la drogue il y a environ trois ans et condamné à mort.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, son exécution n’a pas été signalée par les médias nationaux ni par les autorités iraniennes.

Les minorités ethniques, les Baloutches en particulier, sont largement surreprésentées dans le nombre d’exécutions en Iran. En 2022, au moins 174 membres des minorités baloutches, dont trois femmes, ont été exécutés dans 22 prisons iraniennes, ce qui représente 30 % de l’ensemble des exécutions. Ces minorités ne représentent que 2 à 6 % de la population iranienne.

Les minorités baloutches ont également représenté près de la moitié des exécutions liées à la drogue en 2022. 47,3 % des 256 personnes exécutées pour des motifs liés à la drogue étaient des Baloutches.

Selon le rapport annuel sur la peine de mort de 2022, au moins 256 personnes ont été exécutées pour des infractions liées à la drogue en 2022, soit plus de deux fois plus qu’en 2021 (126) et dix fois plus qu’en 2020 (25).

Le 1er juin, Iran Human Rights a fait état d’au moins 307 exécutions en 2023. Le mois de mai a également été signalé comme le plus sanglant depuis dix ans, avec au moins 142 exécutions.

Hossein Amaninejad et Hamed Yavari exécutés à Hamedan

Hossein Amaninejad et Hamed Yavari ont été exécutés pour des accusations de drogue et de meurtre à la prison centrale de Hamedan.

Selon l’agence de presse HRANA, les exécutions ont été mises en oeuvre, le 11 juin. Leurs identités ont été rapportées comme étant Hossein Amaninejad et Hamed Yavari.

Hossein aurait été arrêté pour des accusations liées à la drogue il y a environ quatre ans et condamné à mort par le tribunal révolutionnaire.

Hamed Yavari a été arrêté pour le meurtre de sa belle-sœur il y a environ six ans et condamné à une peine de qisas (la loi du talion).

À l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions n’ont pas été signalées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Alireza Shahcheraghi et Taher Nouri exécutés à Chiraz

Alireza Shahcheraghi et Taher Nouri ont été exécutés pour des accusations liées à la drogue dans la prison centrale de Chiraz.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, les exécutions ont également eu lieu, le 11 juin. Leur identité a été établie comme étant celle d’Alireza Shahcheraghi et de Taher Nouri, 38 ans. Ils ont tous deux été condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue par le tribunal révolutionnaire dans des affaires distinctes.

Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Taher Nouri a été arrêté pour des accusations liées à la drogue il y a environ trois ans et condamné à mort.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions n’ont pas été signalées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Source : IHR/ CSDHI