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mercredi 12 juillet 2023

Fatemeh Yousefi, une autre malheureuse victime des exécutions en Iran

 Les autorités judiciaires iraniennes ont envoyé une autre femme à la mort à l’aube ce matin, mercredi 12 juillet 2023. Fatemeh Yousefi a été pendue à la prison de Gohardasht (alias Rajaiishahr) à Karaj pour “meurtre délibéré”.

Fatemeh Yousefi et une autre femme avaient été transférées de la prison de Qarchak à Gohardasht, hier, et placées à l’isolement pour les préparer à l’exécution de leur verdict. L’autre femme serait retournée dans son quartier.

L’exécution de Fatemeh Yousefi n’a pas encore été annoncée par les médias d’État iraniens.

Fatemeh Yousefi est la troisième femme exécutée au cours de la semaine écoulée. Deux autres femmes ont été pendues à la prison centrale d’Ispahan, la prison de Dastgerd, le dimanche 9 juillet 2023. Monireh Siadat, 32 ans, et Farzieh Shokrollahi ont été condamnées à mort pour meurtre délibéré.

Le régime iranien a exécuté 10 femmes jusqu’à présent en 2023.

L’exécution de Fatemeh Yousefi porte à 216 le nombre de femmes exécutées en Iran depuis 2007, selon le Comité des femmes du CNRI.

Le record mondial des exécutions de femmes

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.

La commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a compilé les noms de ces femmes dans une liste intitulée “Liste des femmes exécutées en Iran depuis 2007”.

Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.

Le régime iranien est le premier détenteur du record mondial d’exécutions de femmes.

La commission des femmes du CNRI a déjà indiqué que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.

En moyenne, 15 femmes sont exécutées chaque année en Iran

Le régime iranien utilise ouvertement la peine de mort comme forme de châtiment. Dans de nombreux cas, les minorités religieuses et ethniques, les dissidents politiques et les femmes sont les cibles de la peine de mort de manière discriminatoire.

En 2019, le régime des mollahs a pendu 16 femmes, parallèlement à l’augmentation de la répression et des exécutions en Iran. Rien qu’en décembre 2019, six femmes ont été exécutées par le régime dans diverses prisons iraniennes.

Le régime a également exécuté 18 femmes en 2021, dont sept entre le 22 novembre et le 21 décembre 2021.

Selon les statistiques sur les exécutions de femmes en Iran, compilées par la commission des femmes du CNRI, au moins 15 femmes ont été exécutées en Iran en 2022.

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