Le sénateur Joseph Lieberman : Les combattants de la résistance à Téhéran sont la menace la plus immédiate pour la survie du régime

 Le candidat du Parti démocrate à la vice-présidence en 2000 et ancien membre du Sénat américain, Joseph Lieberman, est intervenu au « Sommet mondial pour un Iran libre 2023». Il a estimé que le mouvement le mieux préparé pour empêcher le chaos et assurer une transition douce et pacifique vers la liberté et la démocratie en Iran est le Conseil national de la Résistance iranienne et l’OMPI.

Dans son intervention inspirante, le sénateur Joseph Lieberman a déclaré :

Nous savons donc que les tyrans de Téhéran pensaient qu’ils pouvaient arrêter et nous effrayer de nous réunir ici cette année. Ils pensaient pouvoir empêcher l’autorisation de rassemblement à Paris. Mais ils avaient tort. Nous voici, un rassemblement extraordinaire de dirigeants mondiaux et des dirigeants du CNRI dans cette salle en présence de Maryam Radjavi.

Des dizaines de milliers de personnes sont au rassemblement à Paris et des millions dans le monde nous regardent. Plus important encore, les combattants de la liberté, la Résistance en Iran. Nous sommes avec vous jusqu’à ce que ce combat soit gagné et il sera gagné.

Il ne fait aucun doute, comme d’autres l’ont dit, et je le dirai brièvement, que le courant de l’histoire se dirige en Iran vers la liberté, vers la Résistance, vers le CNRI, le MEK (OMPI) et contre la tyrannie des mollahs à Téhéran. La tyrannie corrompue, extrême, répressive, agressive et soutenant le terrorisme.

Vous au CNRI, le MEK et les combattants de la Résistance à Téhéran les effrayez, croyez-moi, plus que n’importe quel gouvernement dans le monde, y compris des gouvernements puissants comme le mien et ceux des Européens. Pourquoi? Parce que vous représentez le peuple iranien et que vous êtes la menace la plus immédiate pour la survie de ce régime. C’est pourquoi ils dépensent tant d’argent pour attaquer le CNRI et le MEK. De l’argent qui serait bien mieux dépensé pour améliorer la qualité de vie des Iraniens.

C’est pourquoi ils ont travaillé si dur pour perturber le rassemblement pacifique à Paris. C’est pourquoi ils ont tant menacé le gouvernement albanais, qui a été si admirable en accueillant le CNRI et le MEK, en accord avec les nobles valeurs nationales albanaises.

Je dis ceci au Premier ministre Rama et au peuple albanais, le peuple américain est profondément reconnaissant que vous ayez donné une maison et un refuge à Achraf 3 au CNRI et au MEK. Nous savons qu’il y a eu un incident malheureux la semaine dernière, mais nous vous demandons de vous réunir, avec le gouvernement albanais, les dirigeants du CNRI et le MEK, pour trouver un terrain d’entente. Et quand vous le ferez, vous aurez le sens de la gratitude de tous les peuples libres du monde dans l’Union européenne que j’espère que vous rejoindrez bientôt, et aux États-Unis d’Amérique.

Le premier est le faux récit du gouvernement de Téhéran selon lequel il n’y a pas d’alternative au régime à Téhéran, et donc les puissances du monde doivent accepter les tyrans comme permanents et négocier avec eux. C’est exactement ce qu’Adolf Hitler soutenait dans les années 1930. Et malheureusement, Neville Chamberlain est tombé dans le piège de cet argument, il est allé à Munich et a signé un accord qui ne valait même pas le papier. Et quel a été le résultat ? La Seconde Guerre mondiale.

La réalité est que l’histoire parle aux dirigeants de notre pays et aux dirigeants de l’Europe, et ils doivent écouter cette histoire. Revenir à une table pour parler au régime en Iran aujourd’hui, ce qui s’est apparemment produit à Oman, équivaut pour moi à essayer de négocier avec un serpent venimeux. Cela ne finit pas bien.

Existe-t-il une alternative au régime iranien ? Bien sûr, il y en a. C’est l’écrasante majorité du peuple iranien qui veut être à nouveau libre et vivre une vie égale à celle du reste du monde civilisé. Et existe-t-il une organisation prête à diriger la transition vers le pouvoir du peuple iranien ? Bien sûr, il y en a. C’est le CNRI et le MEK. Il existe d’autres organisations d’opposition au régime. Mais je vous demande, y a-t-il l’un d’entre eux ou un groupe d’entre eux qui pourrait rassembler les dirigeants du monde qui sont dans cette salle, les dirigeants des parlements qui sont juste ici ? Non.

Pendant des années les combattants de la Résistance étaient sur le terrain en Iran. Le CNRI et le MEK ont ouvert la voie grâce à la direction de Massoud Radjavi et Maryam Radjavi, des décennies de combats contre le Shah, contre les mollahs pour mener la transition vers la liberté. Ils l’ont mérité, mais je vais vous dire ceci, ils sont prêts pour cela. Nous avons beaucoup parlé aujourd’hui, comme il se doit, du plan en dix points de Mme Radjavi. C’est un grand plan, un plan pour la liberté, l’égalité, l’opportunité pour le peuple iranien. C’est celui que chaque nation démocratique civilisée dans le monde devrait soutenir avec enthousiasme.

Mais le CNRI et Mme Radjavi ont autre chose. Ils ont un plan de transition. Il est là pour que tout le monde puisse le voir. Et c’est un plan désintéressé qui montre que cette organisation ne vise pas à prendre le pouvoir. Il s’agit de faire en sorte que le peuple iranien prenne le pouvoir lorsque ce régime tombera. C’est un plan qui commence par une transition vers des élections anticipées, pour avoir une assemblée constituante du peuple iranien qui adoptera ensuite une constitution, très semblable au plan en dix points, et élira les dirigeants du pays.

Je vais vous dire, à mon avis, dans l’histoire des soulèvements et des rébellions pour la liberté dans le monde, il n’y a jamais eu un groupe de révolutionnaires qui soit aussi soucieux d’éviter le chaos et à assurer une transition douce et pacifique vers la liberté que ce groupe, le CNRI, le MEK et le peuple iranien. Donc, il y a une alternative.