Mercredi 12 juillet à la mi-journée, Maryam Radjavi s’est rendue à la Chambre des députés italienne pour participer à une audition de la commission des Affaires étrangères.
La session de la commission était consacrée à l’Iran et Maryam Radjavi y assistait en tant qu’invitée spéciale.
Le sénateur Giulio Terzi entouré de députés et de sénateurs italiens ont accueilli Maryam Radjavi. Des Iraniens résidant en Italie s’étaient aussi rassemblés devant le parlement pour saluer la présidente élue de la Résistance.
Lors de cette réunion, Maryam Radjavi a déclaré :
La situation actuelle en Iran possède trois caractéristiques :
les soulèvements populaires et les manifestations pour renverser le régime des mollahs, la montée des activités de résistance organisée et l’incapacité du régime à apporter des solutions aux problèmes sociaux, économiques et politiques. C’est la source de la politique des mollahs à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran.
Le régime, a-t-elle ajouté, a plusieurs principes de base dans sa politique vis-à-vis de la région et du monde :
– Il ne renoncera jamais à la bombe atomique, au programme de missiles balistiques ni au bellicisme dans la région.
– Il n’arrêtera jamais le terrorisme et les prises d’otages.
– et continuera de marchander avec les gouvernements pour faire pression sur la Résistance iranienne.
A l’heure actuelle, le régime des mollahs profite des marchés européens pour équiper ses programmes nucléaires et de missiles et pour construire des drones. Mais l’élément le plus important de la stratégie du régime est qu’il utilise ses relations avec l’Europe pour limiter la Résistance iranienne et bloquer la voie aux soulèvements.
Ces dernières semaines, les mollahs ont tenu des négociations secrètes avec des gouvernements occidentaux pour faire pression sur la Résistance iranienne.
Il n’a jamais été aussi nécessaire qu’aujourd’hui de changer la politique de l’Union européenne envers ce régime. Une majorité de députés et de sénateurs italiens a récemment soutenu la Résistance iranienne dans des déclarations prônant un changement de politique de l’Europe envers l’Iran.
Maryam Radjavi a appelé le gouvernement italien et l’Union européenne à adopter une politique globale envers le régime iranien, comprenant les mesures suivantes :
– Désigner le corps des pasdarans comme une organisation terroriste et s’opposer activement à la présence des pasdarans hors des frontières de l’Iran, notamment en Syrie, en Irak, au Liban, au Yémen et dans d’autres pays.
– Reconnaître le droit du peuple iranien de se défendre contre les gardiens de la révolution, de renverser le régime et d’établir une république démocratique basée sur la séparation de la religion et de l’Etat.
– Utiliser le mécanisme de déclenchement (snapback) et activer les six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Suspendre tous les programmes nucléaires et de missiles contraires aux résolutions des Nations Unies et lancer des inspections sans condition des installations nucléaires et de missiles.
– Renvoyer le dossier des violations brutales et systématiques des droits humains en Iran au Conseil de sécurité de l’ONU et traduire en justice les dirigeants du régime pour 40 ans de génocide et de crimes contre l’humanité.
– Rompre les relations économiques et appliquer des sanctions générales, notamment pétrolières et bancaires pour couper les artères financières du régime entièrement au service de la répression, des armes nucléaires, du terrorisme et des interventions régionales.
– Désigner le régime comme une menace à la paix et à la sécurité mondiales et le placer sous le chapitre 7 de la Charte des Nations Unies.
Les députés Emanuele Pozzolo et Giangiacomo Calovini, ainsi que les sénateurs Giulio Terzi, Marco Scurria et Raffaele Speranzon ont participé à cette audition où ils ont pris la parole.
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