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lundi 21 août 2023

Quelque 56 exécutions en Iran en un mois

 A la veille de l’anniversaire du soulèvement national, le régime inhumain des mollahs continue sans répit d’exécuter des prisonniers pour contenir la colère explosive du peuple. Le samedi 19 août, deux jeunes baloutches de 28 ans nommés Abdul Samad Shahouzahi et Mahmoud Rigui, Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 20 août 2023 détenus depuis 2012, ont été exécutés à la prison centrale de Zahedan.

Le mercredi 16 août, le prisonnier Ibrahim Moloudpour a été pendu à la prison de Dezfoul et le prisonnier Hossein Javadi à la prison de Maragheh. Le dimanche 13 août a été marqué par six exécutions : un Baloutche nommé Mohammad Garguij à la prison centrale de Birjand, un autre Baloutche nommé Abdul Ghani Arbabi à la prison de Kahnouj, Hamed Jamshidi avec un autre prisonnier à la prison de Bam, Saïd Biranvand et un autre prisonnier à la prison centrale de Khorramabad.

Le samedi 12 août, un autre Baloutche a été exécuté, Cherag-Ali Bamri, à la prison centrale de Zahedan, et le jeudi 10 août, une prisonnière nommée Roqieh Abedini, à la prison centrale de Hamedan. Le même jour, trois autres prisonniers ont été exécutés dont les noms figurent dans le communiqué du 11 août. Ainsi, le nombre d’exécutions répertoriée dans le mois iranien de Mordad (débutant le 23 juillet) atteint les 56. De nombreux prisonniers sont exécutés en secret et le nombre réel d’exécutions est beaucoup plus élevé.

Au cours des derniers mois, des centaines d’Iraniens, notamment des petits-porteurs et des petits transporteurs de carburants, ont été tués et blessés par les tirs des forces répressives. Tous les meurtriers jouissent d’une impunité totale et pas l’un d’entre eux n’a été tenu responsable.

La Résistance iranienne appelle une fois de plus l’ONU, l’Union européenne et ses États membres ainsi que les défenseurs des droits humains à prendre des mesures urgentes pour arrêter la machine de répression, d’exécution et de meurtre et sauver la vie des condamnés à mort. La violation brutale et systématique des droits humains en Iran doit être portée devant le Conseil de sécurité de l’ONU et ses dirigeants, en particulier Khamenei le guide suprême des mollahs, son président Raïssi, sont chef du judiciaire Eje’i et les commandants des pasdarans, doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 20 août 2023

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