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samedi 30 septembre 2023

IRAN : UN AN APRÈS LE SOULÈVEMENT POPULAIRE

Iran : Un an après le soulèvement populaireMaryam Radjavi : Il est préférable pour les intérêts politiques et économiques de l’Europe de se tenir à l’écart du régime et de soutenir le peuple iranien

Ce jeudi 28 septembre 2023, une conférence s’est tenue à Berlin intitulée « Iran : un an après le soulèvement populaire », en présence de parlementaires fédéraux et régionaux allemands. Maryam Radjavi y a adressé un message vidéo dans lequel elle a déclaré :
Je vous remercie sincèrement pour votre soutien à la résistance et au soulèvement du peuple iranien pour un Iran démocratique.

Nous avons récemment marqué l’anniversaire du soulèvement de 2022 en Iran. Au cours de l’année écoulée, Khamenei a utilisé toutes les ressources militaires, politiques et de renseignement du régime pour tenter de contrôler la société, mais il a échoué. La société continue de résister et le moindre événement peut déclencher un nouveau soulèvement national. La dictature religieuse n’a pas été en mesure d’arrêter les actions incessantes des unités de résistance.

Au cours de la brève période anniversaire du soulèvement, ces unités ont mené 400 opérations contre le mur de la répression. En outre, le régime n’a pas pu réduire son instabilité fondamentale.

Un régime assis sur une poudrière

Ce régime exécute plus de personnes par habitant que n’importe quel autre Etat au monde. Ses nombreux organes répressifs procèdent chaque jour à des arrestations massives.
Cependant, malgré cette répression, le peuple iranien organise des dizaines de manifestations et de grèves chaque jour et les jeunes affrontent les forces de sécurité. Tous ces faits indiquent que le régime clérical est assis sur un baril de poudre.
Bien que tous les facteurs ayant déclenché les soulèvements de 2017, 2019 et 2022 soient toujours de mise, le régime iranien et ses alliés tentent de prétendre qu’il n’y a plus de soulèvements et que le régime a réussi à contrôler la situation. Il s’agit d’une erreur dangereuse.
De nombreux gouvernements européens commettent la même erreur. C’est pourquoi certains gouvernements ont adopté une approche passive face au terrorisme et aux prises d’otages du régime. Lorsque le régime prend des ressortissants étrangers en otage, ces gouvernements cèdent au lieu d’adopter une position de fermeté.

La politique destructrice de complaisance

En ce qui concerne le programme nucléaire des mollahs, la troïka européenne a révélé dans sa déclaration du 14 septembre que le régime avait conservé de l’uranium enrichi au-delà de la limite fixée par le JCPOA. Mais au lieu d’activer le mécanisme de déclenchement, la troïka européenne s’est contentée de publier une déclaration et de condamner le régime.
Elle se préoccupe de ses intérêts à court terme. Toutefois, son approche ouvre la voie au projet de fabrication de bombes par le corps des pasdarans et à ses programmes de missiles et de drones. Elle aide également le régime à réprimer le soulèvement iranien.
L’une des conséquences les plus néfastes de cette erreur est qu’elle offre des opportunités aux agents secrets des mollahs et à leurs lobbies. Leur principale mission est de diffuser de fausses informations sur l’OMPI et le CNRI. Ils promeuvent le mensonge selon lequel il n’existe pas d’alternative au régime et que la complaisance est la seule option. Beaucoup de ces agents se font passer pour des figures de l’opposition, mais les organes politiques et de sécurité en Allemagne et dans d’autres pays européens sont au courant de leurs activités.
Les services de renseignement d’Allemagne, des Pays-Bas et d’autres pays d’Europe ont déclaré que l’objectif principal du ministère du renseignement des mollahs dans ces pays était de recueillir des informations sur la Résistance iranienne, de la diaboliser et de diffuser de fausses informations à son sujet.
Les adresses et une liste de noms de ces agents se trouvaient dans le carnet vert d’Assadollah Assadi, le diplomate terroriste du régime arrêté en Allemagne. Cependant, ces noms n’ont jamais été divulgués.
Tolérer ces agents fait partie de la désastreuse politique de complaisance.
C’est pourquoi de fausses informations parviennent aux cercles de pouvoir, aux partis politiques et aux médias considérés comme crédibles.
D’autre part, le régime craint beaucoup le rôle de la cité d’Achraf-3 comme source d’inspiration pour le peuple iranien. C’est pourquoi il fait tout pour la détruire.

Le régime iranien, une menace urgente pour la paix du monde

Chers amis,
Il est préférable pour les intérêts politiques et économiques de l’Europe de se tenir à l’écart du régime et de soutenir le peuple iranien. C’est pourquoi je demande instamment à tous les membres du Bundestag de montrer la voie en adoptant une politique correcte à l’égard de l’Iran.
L’été dernier, 200 membres du Parlement fédéral, ainsi que la plupart des membres des parlements des Länder de Basse-Saxe et de Brême, ont exprimé leur soutien à la lutte du peuple iranien pour la liberté et la démocratie dans des déclarations distinctes.
C’est un excellent exemple pour faire avancer la politique européenne. Les demandes du peuple iranien sont très claires :
– Reconnaître le droit du peuple iranien à la résistance, comme le prévoit la Constitution allemande.
– Inscrire le Corps des pasdarans sur la liste des organisations terroristes de l’UE.
– que la Troïka européenne active le mécanisme de déclenchement contre le programme nucléaire des mollahs, conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, par.
L’Allemagne et l’Union européenne devraient plaider pour que le régime soit désigné comme une menace pour la paix et la sécurité mondiales au titre du chapitre sept de la Charte des Nations unies.
Je vous suis très reconnaissante de l’occasion qui m’est donnée. Je suis sûre qu’avec la détermination du peuple iranien et de sa Résistance, et le soutien de parlementaires allemands tels que vous, l’Iran sera libre.
Je vous remercie.

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