La nouvelle année universitaire a été marquée par une intensification de la pression et des restrictions sur les étudiantes iraniennes, ainsi que par de nouvelles arrestations et suspensions d’étudiantes.
Parallèlement à la nouvelle année universitaire et à l’ouverture des écoles, l’approbation du nouveau projet de loi sur le hijab et la chasteté pour une période d’essai de trois ans a créé une atmosphère stricte dans les universités.
Lundi 25 septembre, les médias sociaux ont diffusé des images de véhicules camouflés défilant à l’intérieur de l’université de Téhéran et diffusant des hymnes de la guerre Iran-Irak.
Certains conseils d’étudiants soutenus par l’État ont également affiché des banderoles indiquant aux étudiantes les nouvelles règles vestimentaires pour l’école. Les conseils ont également envoyé des messages textuels aux étudiantes pour les informer de ces nouvelles règles.
Des agents féminins vérifient les vêtements des étudiantes à l’entrée. Elles avertissent les étudiantes et ne les autorisent à entrer que si elles portent le Maghnaeh, un vêtement qui couvre les épaules et la poitrine. Les étudiantes doivent également porter un treillis qui leur descend jusqu’aux genoux.
Les patrouilles de Hijab se déplacent également sur le campus central et donnent des avertissements aux étudiantes.
Des rapports similaires ont été publiés par les universités Amir Kabir, Al-Zahra, Allameh Tabatabaii et Kharazmi à Téhéran, ainsi que par l’université d’art d’Ispahan.
L’école de médecine de Kerman a également affiché une bannière sur le règlement concernant l’habillement de ses étudiantes.
À l’université de Chiraz, on a installé une technologie de reconnaissance faciale dans les restaurants universitaires afin d’imposer davantage de restrictions aux étudiantes et étudiants. La direction de l’université de Chiraz a dépensé 700 millions de tomans pour installer cette technologie et identifier les étudiantes qui enfreignent le règlement.
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