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mercredi 27 septembre 2023

L’ambassadeur américain Marc Gingsberg : Nous assisterons à un changement de régime en Iran

 L’ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc et conseiller de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Marc Ginsberg, a prononcé un discours puissant le 19 septembre lors d’un rassemblement organisé à New York. Réunissant des milliers de partisans de la Résistance iranienne, ce rassemblement visait à plaider en faveur d’un Iran démocratique, coïncidant avec la présence d’Ebrahim Raïssi, le président du régime iranien, à l’Assemblée générale des Nations unies.

L’ambassadeur Ginsberg a exprimé avec passion sa position à l’égard de Raïssi, condamnant ses actes meurtriers et affirmant que la marche vers la liberté en Iran se poursuit malgré la répression. Le discours a résonné d’appels au départ de Raïssi, soulignant la détermination du peuple iranien pour un Iran démocratique et imaginant Mme Maryam Radjavi menant la nation vers la liberté.

Voici l’intégralité du discours de l’ambassadeur Marc Ginsberg :

J’entends beaucoup de voix ici, mais il n’y a qu’une seule chose à dire : RAïSSI, rentre chez toi ! Raïssi, rentre chez toi, rentre chez toi, Raïssi, rentre chez toi !

Mes amis, mes amis, vous êtes ici pour soutenir un Iran démocratique, prenons en compte le bilan de ce soi-disant président qui ose venir aux Nations unies aujourd’hui. Ebrahim Raïssi, l’homme dont le fanatisme radical a conduit au meurtre de cette belle femme, Mahsa Amini.

L’homme qui a ordonné le meurtre de milliers d’Iraniens emprisonnés qui cherchaient à se libérer de l’oppression des Ayatollahs. Pourtant, malgré la répression, la marche vers la liberté se poursuit en Iran et la révolution continue. Raïssi, rentre chez toi, Raïssi, rentre chez toi !

L’homme qui va utiliser 6 milliards de dollars pour renforcer la Gestapo interne de l’Iran, pour payer le Corps des gardiens de la révolution islamique (pasdaran), pour faire un dépôt important sur le compte de l’ayatollah Khamenei. C’est cet homme qui vient aux Nations unies et que lui disons-nous ? Raïssi, rentre chez toi, Raïssi, rentre chez toi.

Mesdames et Messieurs, nous ne devons pas oublier que le tyran qui se trouve aujourd’hui aux Nations unies reconstruit les armes nucléaires de l’Iran, fournit des armes pour tuer le peuple innocent d’Ukraine, menace de détruire Israël, soutient le terrorisme du Hezbollah et du Hamas, ordonne des attaques contre les alliés de l’Amérique, envoie des drones en Ukraine pour soutenir la guerre d’agression de Poutine, autorise les cyber-attaques.

N’en doutez pas, Raïssi est ici pour poursuivre le travail de l’Ayatollah et des tueurs d’Iran, et que lui répondons-nous ? Raïssi, rentre chez toi, Raïssi, rentre chez toi.

Ceux qui sont ici, c’est nous qui aurons le dernier mot sur le destin des Ayatollahs et non lui. C’est nous qui déciderons du destin des ayatollahs, pas lui.

Alors que l’Assemblée générale des Nations unies se réunit et que Raïssi sourit dans les couloirs de l’ONU, n’oublions pas que ce sont des nations dirigées par des ayatollahs qui déchirent chaque jour la Charte des Nations unies. Ils détruisent les libertés universelles promises par la Charte des Nations unies. Ce sont des nations comme l’Iran qui salissent et ruinent la réputation des Nations unies.

C’est un régime qui préfère assassiner, emprisonner et violer les femmes d’Iran plutôt que de leur donner la liberté qu’elles méritent. Que devons-nous dire à Raïssi ? Raïssi, rentre chez toi, Raïssi, rentre chez toi !

J’ai un espoir. J’ai l’espoir qu’avec toutes les personnes qui manifestent aujourd’hui, nous assisterons à un changement de régime. La révolution a commencé. Je vois Madame Radjavi à New York. Je la vois s’adresser aux Nations unies. Je la vois diriger la liberté et à la place de Raïssi, il y aurait Madame Radjavi s’adressant aux Nations Unies, une dirigeante qui excite les femmes du monde, qui embrasse les valeurs démocratiques et qui a le soutien d’une nouvelle génération d’Iraniens.

Mesdames et Messieurs, nous sommes ici aujourd’hui pour nous assurer que le peuple iranien sait ce que nous voulons. Que voulons-nous ? Non, ce que nous voulons ? La liberté. Qu’est-ce que nous voulons ? La liberté. Et ce que nous voulons, c’est Raïssi : Rentrez chez vous !

Merci beaucoup, Mesdames et Messieurs.

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