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samedi 2 septembre 2023

Mort suspecte de Javad Rouhi, militant incarcéré à la prison de Nochahr en Iran

 En plein climat où le régime recourt à tous les crimes pour empêcher des soulèvements

Alors que le régime clérical en Iran continue de perpétrer chaque jour de nouveaux crimes dans le but de maintenir un climat de terreur et d’empêcher le soulèvement et sa chute inévitable, son système judiciaire a signalé le décès du militant Javad Rouhi à la prison de Nochahr.

Selon un communiqué de l’agence de presse Mizan, affiliée au régime, les autorités pénitentiaires ont déclaré : « Selon le bureau des relations publiques de la prison de Nochahr, Javad Rouhi, un détenu légalement incarcéré, a été transféré à l’hôpital Shahid Beheshti de Nochahr à 3h45 du matin le jeudi 31 août, en raison de convulsions. Malheureusement, malgré les efforts médicaux, il n’a pas survécu (…) Le corps du défunt a été envoyé au département de médecine légale pour une autopsie complète et des examens toxicologiques (…) Javad Rouhi avait été condamné à mort par le tribunal de Sari, et son cas était en cours de révision ».

L’assassinat des prisonniers du soulèvement sous la torture, l’empoisonnement ou l’anéantissement est une pratique courante des bourreaux de Khamenei, et un nombre important de détenus ont trouvé la mort de cette manière, tant dans les prisons qu’après leur libération.

Javad Rouhi, un habitant d’Amol âgé de 35 ans, avait été arrêté en novembre 2022 et soumis à des tortures brutales dans la prison des pasdarans, à tel point qu’il avait perdu l’usage de la parole. Il avait été condamné à mort à trois reprises sur la base d’accusations sans fondement de « propagation de corruption sur Terre » et de « guerre contre Dieu », mais en raison des protestations nationales et internationales, le régime n’avait pas pu exécuter cette sentence. Le 10 janvier 2023, les autorités judiciaires du régime avaient annoncé que « Javad Rouhi dirigeait un groupe d’agitateurs et d’individus lors de rassemblements, incitant et encourageant les citoyens à s’engager dans des troubles ».

Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a souligné que le régime, dans sa crainte des soulèvements et de la chute, a étendu sa répression à toutes les prisons, aux universités et aux familles des prisonniers et des martyrs. Elle a appelé le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et toutes les autorités internationales à condamner les crimes du régime contre les prisonniers et à enquêter sur les circonstances de la mort de Javad Rouhi. Mme Radjavi a exhorté tous les jeunes Iraniens à protester contre les crimes de ce régime, en particulier contre les prisonniers du soulèvement et les prisonniers politiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne 

31 août 2023

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