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samedi 30 septembre 2023

Sénateur Robert Torricelli : Raïssi est l’ennemi du peuple iranien

 Lors d’un rassemblement organisé le 19 septembre devant le siège des Nations Unies à New York, le sénateur Robert Torricelli s’est a rendu hommage au leadership de la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, et le dévouement de la Résistance iranienne pour renverser le régime répressif en Iran.

Le sénateur Torricelli a réitéré que l’avenir appartient à ceux qui défendent la liberté et la justice.

Le sénateur Bob Torricelli a déclaré :

C’est un honneur d’être avec vous tous aujourd’hui. Je sais, en vous regardant tous aujourd’hui, rassemblés ici, je vois vos visages et j’entends vos voix, mais je sais que derrière chacun de vous se trouve quelqu’un que vous avez aimé et qui a été martyrisé, quelqu’un qui vous tient à cœur et qui a été emprisonné, quelqu’un important pour toi torturé. Je vois vos visages par centaines, mais je sais que derrière vous il y en a des milliers. Vous honorez leur mémoire. Vous honorez leur vie. Merci d’être ici.

Dans quelques heures, Raïssi se présentera devant les diplomates du monde entier dans le bâtiment derrière moi. Il est important que les diplomates d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine sachent qui leur parle aujourd’hui. La voix que vous entendrez du président iranien est la même que celle qui a ordonné la mort de milliers et de milliers de jeunes dans des centaines de villes et villages d’Iran au cours de l’année dernière. C’est sa voix qui a ordonné leurs meurtres. C’est sa voix qui a provoqué leur mort. Comprenez qui est Raisi et qui vous parle aujourd’hui. C’est un meurtrier.

Lorsque Raïssi monte aujourd’hui sur le podium et serre la main des dirigeants des Nations Unies, comprenez que la main qu’il tend porte le sang de dizaines de milliers de martyrs du génocide de 1988. C’est sa main qui a ordonné la mort des martyrs. C’est lui qui vous serre la main aujourd’hui lorsqu’il se lève pour prendre la parole. C’est un meurtrier. Ses mains sont couvertes de sang.

Raïssi, comprends ça. Vous pouvez profiter aujourd’hui de tous les honneurs, de la pompe et des circonstances. Vous pouvez croire que vous êtes un leader légitime. Vous pouvez croire dans votre cœur que vous avez votre place aux Nations Unies. Mais comprenez ceci : votre avenir est l’avenir de Kadhafi. Votre avenir est l’avenir d’Idi Amin. Votre destin est celui de Saddam. Vous avez rendez-vous avec les ambitions du peuple iranien et votre mort est une mort déshonorante entre les mains et dans les rues du peuple iranien. Voilà, Raïssi, c’est ton avenir.

Alors aujourd’hui, aux diplomates des Nations Unies, nous vous rappelons ceci : Raïssi est peut-être là, mais le peuple iranien est là. Mais ce que veut le peuple iranien, ce n’est pas ce à quoi il va parler. Ce qu’ils veulent, c’est un pays démocratique, qui choisisse ses propres dirigeants, où ils puissent exercer leur liberté religieuse, où ils puissent s’exprimer librement dans un Iran non nucléaire, en paix avec ses voisins et réconcilié avec le monde. Il ne s’agit pas d’un État paria, mais d’un État fidèle aux véritables traditions du peuple persan, doté d’une grande culture, d’une grande terre de prospérité, de paix et de liberté. Pas l’Iran de Raïssi, notre Iran, l’Iran de Madame Radjavi, le Plan en dix points, un Iran démocratique et libre. Vous pouvez l’écouter, mais la voix de l’Iran est ici avec nous. Nous sommes le futur!

Et donc à vous tous, merci de vous souvenir des êtres chers que vous avez laissés derrière vous. Merci de ne pas abandonner l’Iran. L’avenir sera déterminé par ces jeunes qui descendront dans la rue. Vous pouvez les abattre. Vous pouvez les emprisonner. Vous pouvez même les tuer. Mais l’avenir est inévitable. Cela triomphera. Il échouera. Il sera responsable. Et l’avenir appartiendra à ceux qui sont à nos côtés.

À vous tous, merci de ne jamais abandonner. Merci de ne jamais céder. Nous serons là avec vous jusqu’à la fin. Une fin que nous pouvons ressentir. C’est entre nos mains.

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