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lundi 25 septembre 2023

Un citoyen juif irano-américain meurt à la prison d’Evine par manque de soins médicaux

– Le samedi 23 septembre 2023, Faramaz Javidzad, un citoyen juif irano-américain détenu à la prison d’Evine, a perdu la vie par manque de soins médicaux.

Selon les informations reçues par l’Iran Human Rights Monitor (IranHRM), Javidzad, âgé de 63 ans, souffrait de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’hémorragies gastriques. Suite à l’aggravation de son état de santé, il a été transféré à l’infirmerie de la prison le vendredi 22 septembre 2023. Cependant, peu de temps après, sans prêter attention à l’état critique de ce prisonnier malade et sans lui fournir les soins médicaux appropriés, il a été renvoyé dans le pavillon général.

Il est important de noter qu’avant cet incident, bien que le juge ait approuvé le transfert de Faramaz Javidzad vers des centres médicaux civils pour y être soigné, il s’est heurté à des obstacles et au refus des autorités pénitentiaires, et cet arrangement n’a pas été mis en œuvre.

La méconnaissance des antécédents médicaux et de l’état de santé de ce prisonnier malade, ainsi que la réticence des autorités à le transférer à l’hôpital, sont considérées comme l’une des principales raisons de sa mort.
Faramaz Javidzad, un Irano-Américain de confession juive ayant la double nationalité, résidait à Los Angeles, aux États-Unis. Avant son arrestation, il était impliqué dans des activités immobilières en Iran. En mars 2022, il a été arrêté par des agents du ministère du renseignement sur la base d’une plainte émanant du « siège exécutif de l’ordre de l’imam ». Il a passé trois mois à l’isolement dans le pavillon 209 de la prison d’Evine, également connu sous le nom de pavillon du ministère du renseignement. Il a ensuite été transféré dans le pavillon général de la prison d’Evine.

Les conditions de détention dans les prisons iraniennes sont des exemples de torture psychologique et émotionnelle pour les prisonniers, qui endurent des circonstances pénibles. Certains d’entre eux perdent la vie en raison du manque de soins médicaux. Cependant, en raison de la censure des médias et de l’atmosphère de répression qui prévaut, la nouvelle de leur décès n’est pas largement diffusée. Seul un nombre limité de cas de décès de prisonniers est rapporté dans les médias.

Source : Iran HRM/


 CSDHI 

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