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mardi 17 octobre 2023

À Tabriz, une jeune femme est agressée et victime d’une disparition forcée

 L’incident de Tabriz survient 2 semaines après l’agression d’Armita Geravand par des gardes en hijab à Téhéran.

2 semaines exactement après qu’Armita Geravand a été brutalisée par des gardes en hijab dans une station de métro à Téhéran, une jeune femme de Tabriz a été violemment battue par les forces de sécurité et emmenée dans un lieu non divulgué.

Le dimanche 15 octobre 2023, une jeune femme de Tabriz faisait ses courses dans une pâtisserie sans se couvrir les cheveux. Selon les médias sociaux, elle a été agressée et bousculée par les forces de sécurité, qui l’ont blessée à la jambe.

Une vidéo montre la jeune femme assise sur le sol, pleurant et criant “A bas Khamenei” et “A bas le dictateur”.

Des témoins oculaires ont déclaré que les forces de sécurité l’avaient à nouveau agressée et battue au point qu’elle avait perdu connaissance. Ils l’ont ensuite emmené en ambulance dans un lieu tenu secret. Des informations indiquent qu’elle a été emmenée dans un hôpital psychiatrique, tandis que d’autres affirment qu’elle est entre les mains du Département des renseignements.

une jeune femme de Tabriz a été violemment battue par les forces de sécurité
Armita Geravand

Par ailleurs, Armita Geravand est toujours dans le coma et hospitalisée en soins intensifs à l’hôpital Fajr de Téhéran. Mercredi dernier, il a été signalé que ses signes vitaux s’étaient détériorés, mais elle a toujours des signes vitaux. Elle a été poussée au sol par des gardes du Hijab dans la station de métro et a subi une hémorragie cérébrale, après quoi elle est tombée dans le coma et n’en est pas revenue depuis.

une jeune femme de Tabriz a été violemment battue par les forces de sécurité

Entre-temps, des étudiantes ont reçu des lettres similaires, le dimanche 15 octobre, les avertissant que, puisqu’elles ne respectaient pas le code vestimentaire, les forces de sécurité et les agents en civil circulant sur les campus universitaires s’occuperaient d’elles.

Au moins 20 jeunes femmes, étudiantes à l’université Allameh Tabatabaii de Téhéran, ont reçu des lettres similaires portant l’en-tête de l’université, mais sans la date ni le numéro de la lettre. Les lettres avertissent les étudiantes que si elles ne respectent pas les nouvelles règles vestimentaires, leur éducation sera perturbée.

Le samedi 14 octobre, des patrouilles de sécurité circulant sur le campus de l’université Amir Kabir ont adressé des avertissements aux étudiants, pour des garçons et des filles assis les uns à côté des autres, portant des vêtements non islamiques, des pantalons courts et des manteaux non boutonnés, ainsi que des piercings.

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