Iran : 15 exécutions en quatre jours, notamment de 5 compatriotes baloutches

 Le régime inhumain des mollahs a procédé à 80 exécutions en un mois

Dans une démonstration cruelle de terreur, le régime inhumain des mollahs, poussé par la crainte d’un soulèvement, poursuit les exécutions incessantes de prisonniers. Le jeudi 26 octobre, cinq condamnés, dont quatre compatriotes baloutches, ont été pendus à la prison centrale de Birjand. Parmi les personnes exécutées figure Mohammad Nabi Shahouzehi (Lojje’i), oncle du martyr du soulèvement Khodanour Lojje’i blessé par balle par les forces du régime lors du vendredi sanglant de Zahedan le 30 septembre 2022 et qui avait succombé à ses blessures peu après.

Abdul Bassir Mohammadani (Rand), Mohammad Mirshah, Reza Shahraki et Omid Jovini figurent parmi les autres prisonniers exécutés hier.

Le mercredi 25 octobre, quatre prisonniers ont été pendus. Un compatriote baloutche nommé Heyatollah Eidouzehi (Barahoui) à la prison centrale de Kerman, Jalil Seyed Reza’i à la prison centrale de Qazvine et deux autres prisonniers à la prison de Qezelhessar ont subi le même sort.

Le 24 octobre, trois prisonniers ont été pendus à Qezelhessar et à Khoy et, le 23 octobre, trois prisonniers répondant aux noms d’Asghar Jafari, Majid Mousa’i et Ali Khayrbine ont été pendus à Chiraz.

Par conséquent, ces quatre derniers jours, le système judiciaire du régime a exécuté au moins 15 prisonniers. De plus, au cours des 30 derniers jours, outre les exécutions annoncées dans le communiqué du 22 octobre, au moins six autres prisonniers ont été pendus. Il s’agit de trois prisonniers, Khosrow Nafiani, Davoud Heidari et Dariush Bahrami, à la prison centrale de Karadj le 22 octobre, d’un compatriote baloutche à la prison centrale de Zahedan le 21 octobre, et de Hamed Heidari à la prison centrale le 19 octobre. Le nombre total de ces exécutions criminelles a atteint les 80 du 23 septembre au 22 octobre.

Une fois de plus, la Résistance iranienne appelle les Nations unies ainsi que l’Union européenne et ses États membres à condamner ces exécutions criminelles et à prendre des mesures urgentes pour arrêter la machine à tuer des mollahs. Le silence et l’inaction face à un régime qui, au 21ème siècle, ne s’appuie que sur les exécutions, le terrorisme et le bellicisme, bafouent les principes bien établis des droits humains, alimentent le terrorisme et mettent en péril la paix dans le monde.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 octobre 2023