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mardi 31 octobre 2023

Alerte sanitaire à Zandjan : 67 étudiantes hospitalisées à la suite d’un empoisonnement

 Soixante-sept étudiantes de l’une des écoles de Zandjan ont été hospitalisées en raison de symptômes d’empoisonnement, le dimanche 29 octobre 2023.

Hasan Esmkhani, responsable des relations publiques de l’université des sciences médicales de Zandjan, a annoncé qu’à la suite d’un empoisonnement à l’école secondaire d’art pour filles de Kowsar à Zandjan, 36 étudiantes ont été transférées à l’hôpital Mousavi, 29 à l’hôpital Vali-e-Asr, une à l’hôpital Baqiyatollah et une à l’hôpital Imam Hossein de Zandjan.

Esmkhani a souligné que 62 étudiants hospitalisés étaient sortis de l’hôpital dans des conditions stables et souhaitables, bien que 5 étudiantes, qui se portaient bien, sortiraient de l’hôpital dans quelques heures.

Le responsable des relations publiques de l’université des sciences médicales de Zandjan a déclaré que la cause de cet empoisonnement faisait l’objet d’une enquête. Il a ajouté que “le principal problème des étudiantes admises dans les centres médicaux était la charge psychologique et l’anxiété causées par l’incident”. (The state-run Hamshahrionline.ir, 29 octobre 2023)

67 étudiantes hospitalisées à la suite d'un empoisonnement
Photo d’archives

L’incident d’empoisonnement est un rappel brutal de l’horrible série d’attaques chimiques organisées pendant 6 mois contre des écoles de filles, de décembre 2022 à mai 2023.

Ces attaques ont eu lieu dans plus de 700 écoles situées dans plus de 160 villes d’Iran.

Divers représentants du ministère de la santé, des députés et du régime ont estimé que le nombre d’élèves touchés se situait entre 5 000 et 13 000 en février et au début du mois de mars. Tragiquement, au moins 5 enfants ont perdu la vie.

La réaction du régime iranien à ces attaques a été consternante. Au lieu de prendre des mesures rapides pour enquêter sur les attentats et y mettre fin, le régime s’est engagé dans une campagne de déni, accusant les ennemis et les services de renseignement étrangers d’être responsables des attentats.

L’inaction du régime et ses tentatives de dissimulation ont finalement été conclues par un rapport du ministère des renseignements du 28 avril, qui a nié l’utilisation de produits chimiques toxiques et a affirmé que les attaques chimiques étaient des méfaits commis par les étudiants eux-mêmes !

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