Iran : Dix exécutions les 11 et 12 octobre et 45 exécutions en trois semaines

 Le jeudi 12 octobre, au moins cinq prisonniers ont été pendus à la prison centrale d’Oroumieh. L’une des victimes était Hossein Mohammadi, 52 ans, originaire de Boukan, exécuté au bout de 14 années de détention. Mercredi 11 octobre, cinq prisonniers ont aussi été pendus. Hossein Bahremand à la prison centrale de Hamedan, et Shahab Elhami, Nazir Mohammad Tajik, Nour Mohammad Barbari et un autre prisonnier ont été envoyés à la potence à la prison de Qezelhessar.

Le mardi 10 octobre, un compatriote baloutche nommé Hossein Alizadeh a été pendu à la prison de Bam, et le lundi 9 octobre, trois prisonniers, dont un compatriote baloutche nommé Mohsen Safa’i (Naroui) et un autre condamné, ont été exécutés à la prison de Kerman, ainsi qu’un prisonnier à la prison centrale d’Ispahan.

Dimanche 8 octobre, le prisonnier S. Tab a été pendu à la prison centrale de Karaj et un autre Baloutche nommé Imam Bakhsh Gorgij a été pendu à Torbat Heydarieh. Le 1 octobre, treize condamnés ont été pendu à Chiraz, Kerman, la prison de Vakil-Abad à Machad, et à Ramhormoz. La nouvelle de l’exécution de cinq d’entre eux avait été donnée dans le communiqué du 3 octobre. Avec ces pendaisons, le nombre d’exécutions en trois semaines [début du mois iranien de Mehr] se monte à 45.

Par ailleurs, la deuxième branche du tribunal pénal de la province de Kermanchah a condamné à mort un prisonnier du soulèvement âgé de 34 ans nommé Reza Rassa’i pour la mort du chef du renseignement des pasdarans, Nader Bairami, dans la ville de Sahneh. Reza Rassa’i a été arrêté le 24 novembre 2022 à Karadj. Après avoir été torturé et interrogé au centre de détention du renseignement des pasdarans, il a été transféré à la prison de Dizelabad à Kermanchah. Nader Bayrami, l’ancien chef du renseignement des pasdarans de la ville de Sahne, a été tué le 18 novembre 2022 lors du soulèvement populaire dans cette ville.

La Résistance iranienne appelle une fois de plus les Nations Unies, l’Union européenne et ses États membres à condamner ces exécutions criminelles et à prendre des mesures immédiates pour stopper cette machine à exécuter et à tuer. Le régime clérical doit être mis au ban de communauté internationale et ses dirigeants, notamment Khamenei, son président Ebrahim Raïssi et son chef du judiciaire Gholam-Hossein Mohseni-Eje’i, doivent être traduits en justice pour crimes contre l’humanité.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 13 octobre 2023