Exécutions de 8 personnes : 2ème deuxième exécution collective en novembre à Ghezel Hesar

 – Huit exécutions pour meurtre, trafic de drogue et moharebeh par vol à main armée, ont été mises en oeuvre dans la prison de Ghezel Hesar.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, huit hommes ont été exécutés à la prison de Ghezel Hesar à Karaj le 8 novembre. Quatre des hommes condamnés au qisas (châtiment en nature) pour meurtre ont été identifiés comme suit : Mostafa Ziafar, Seyed Peyman Mousavi, Bahman Fathollahi et Mohammad Vaseghi.

Deux autres hommes, Rasoul Teimuri et Vali (nom de famille inconnu), ont été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire pour des accusations liées à la drogue.

Au moment de la rédaction de cet article, l’identité des deux autres hommes n’a pas été établie. L’un d’entre eux était également dans le couloir de la mort pour des accusations liées à la drogue et l’autre avait été condamné à mort pour moharebeh (inimitié envers Dieu) à la suite d’un vol à main armée.

Les hommes ont été transférés dans les unités 2 et 3 en isolement dans un groupe de 10, mais les exécutions des deux autres hommes ont été reportées pour des raisons inconnues.

Les exécutions des huit hommes n’ont pas été rapportées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Le 1er novembre, au moins neuf hommes ont été exécutés lors d’une autre exécution collective dans la prison de Ghezel Hesar. Six autres ont été transférés pour être exécutés ce jour-là, mais sont ensuite retournés dans leurs cellules. Ghasem Abasteh, prisonnier politique kurde, a également été exécuté dans cette prison le 5 novembre.

Au cours des 10 premiers mois de l’année 2023, l’IHRNGO a enregistré plus de 600 exécutions, un nombre sans précédent au cours des huit dernières années. La majorité des exécutions ont eu lieu pour des accusations liées à la drogue, qui sont également à leur plus haut niveau depuis 2015. À l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort (10 octobre 2023), l’IHRNGO a appelé les États membres des Nations unies à retirer le financement des projets de l’ONUDC sur le trafic de drogue en Iran, et à subordonner toute collaboration et tout financement à l’arrêt immédiat de toutes les exécutions liées à la drogue.

Source : IHR/ CSDHI