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mardi 14 novembre 2023

Zahra Saeedianju arrêtée à la veille de l’anniversaire du meurtre de son frère

 Les forces de sécurité ont arrêté Zahra Saeedianju à la veille de l’anniversaire de l’assassinat de son frère lors des manifestations de 2022 en Iran.

Zahra Saeedianju demande justice pour son frère. 3 jours seulement avant l’anniversaire de sa mort, elle a été de nouveau arrêtée dans la nuit du lundi 13 novembre 2023, lors d’une descente des forces de sécurité dans son domicile d’Izeh, dans la province du Khouzestan.

Son frère, Milad Saeedianju, 26 ans, a été abattu par les forces de sécurité du régime le 16 novembre 2022, lors de manifestations à Izeh.

En octobre, Zahra Saeedianju a été licenciée. Plusieurs motocyclistes ont également menacé de la tuer. Le 22 octobre 2023, elle a écrit sur son compte Instagram : “Je n’ai aucun problème physique ou mental. Je n’ai jamais eu de maladie particulière et je n’ai pas l’intention de me suicider.”

Zahra Saeedianju est arrêtée et emprisonnée à Téhéran
Zahra sur la tombe de son frère Milad

Son post faisait référence aux affirmations des autorités iraniennes sur la mort de manifestants tués par les forces de sécurité.

Zahra Saeedianju avait également été arrêtée le 9 juillet et incarcérée à la prison d’Evin. Elle a ensuite été transférée à la prison Sepidar d’Ahvaz, dans la province du Khouzestan, et libérée sous caution le 9 août 2023.

Depuis septembre, les services des renseignements ont exercé une pression considérable sur les familles des manifestants tués pour les empêcher d’organiser des cérémonies en mémoire de leurs proches.

Mme Fahimeh Moradi, la mère de Yalda Aghafazli, a écrit sur son compte Instagram le 13 novembre que la pierre tombale de sa fille avait été endommagée. Le père de Yalda, Mehrdad Aghafazli, avait signalé la même chose il y a plusieurs mois par des individus inconnus et qu’il avait remplacé la pierre tombale. M. Aghafazli a été contraint par les services des renseignements d’annuler la cérémonie de commémoration de sa fille.

Le tribunal révolutionnaire de Gorgan a également condamné Armin Rostami, le frère du Dr Ayda Rostami, à payer une amende de 15 millions de tomans s’il ne voulait pas purger 8 mois de prison.

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