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mardi 7 novembre 2023

L’empoisonnement massif d’étudiantes à Zanjan rappelle les attaques chimiques passées

 – Selon Hasan Esmkhani, responsable des relations publiques de l’université des sciences médicales de Zanjan, la répartition des hospitalisations montre que 36 adolescentes, victimes d’empoisonnement, ont été admises à l’hôpital Mousavi, 29 à l’hôpital Vali-e-Asr, une à l’hôpital Baqiyatollah et une à l’hôpital Imam Hossein de Zanjan.

Heureusement, 62 d’entre elles sont sorties de l’hôpital dans un état de santé stable et souhaitable. Les cinq autres, qui sont globalement en bonne santé, devraient sortir dans les prochaines heures.

Alors que la cause exacte de l’empoisonnement reste inconnue et fait l’objet d’une enquête active, Esmkhani a souligné que le traumatisme psychologique et l’anxiété découlant de l’incident constituaient une préoccupation majeure. Cette révélation a également été rapportée par le journal gouvernemental Hamshahrionline.ir le même jour.

Cet incident déchirant ne peut être considéré isolément. Il rappelle douloureusement une sinistre campagne d’empoisonnement de six mois d’attaques chimiques contre des écoles de filles, qui s’est déroulée entre décembre 2022 et mai 2023. Ces attaques, à la fois organisées et généralisées, ont eu lieu dans plus de 160 villes d’Iran et ont touché plus de 700 écoles. Selon les estimations de divers responsables du ministère de la santé, de députés et de membres du personnel du régime, le nombre d’élèves touchés se situerait entre 5 000 et 13 000 pendant les mois de pointe de février et mars. Le plus déchirant est la perte de cinq vies innocentes au cours de ces empoisonnements.

The response of the Iranian regime to these attacks was, at best, lackluster and, at worst, deflective.
La réponse du régime iranien à ces attaques a été, au mieux, terne et, au pire, défensive.

Au lieu d’agir rapidement pour mettre fin à ces attaques et enquêter sur leurs causes profondes, le régime s’est lancé dans une campagne de déni. Il est allé jusqu’à blâmer des ennemis extérieurs et des services du renseignement étrangers, insinuant que ces entités étaient responsables des horreurs subies par leurs étudiantes.

Un document du ministère du renseignement, publié le 28 avril, a réfuté les allégations d’utilisation de produits chimiques toxiques. Au lieu de cela, il a affirmé de manière incroyable que les attaques étaient de simples farces jouées par les étudiants eux-mêmes. Alors que les enquêtes se poursuivent sur le récent incident de Zanjan, la nation et ses citoyens attendent anxieusement des réponses, espérant une résolution qui donne la priorité à la sécurité et au bien-être des plus vulnérables d’entre eux, ses enfants.

Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI

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