Le dossier indique que des agents en civil présents dans cette station prennent des mesures, y compris “filmer illégalement des personnes sous le prétexte d’un avertissement sur le Hijab, vérifier leurs téléphones portables sans mandat écrit et prendre des photos à partir du registre du téléphone, fouiller les sacs à dos et les sacs des passagers”.
L’un des agents a été cité comme ayant déclaré que ces mesures “sont des instructions du ministère de l’intérieur et des aides de la municipalité de Téhéran dans le cadre de ce plan”.
Ces mesures vont au-delà du devoir des surveillants de hijab défini comme donnant des avertissements verbaux. De toute évidence, le régime clérical utilise les surveillants de hijab et leurs équipes pour identifier ses opposants.
Le ministre de l’intérieur du régime clérical avait précédemment affirmé que la présence généralisée des patrouilles de Hijab n’avait rien à voir avec le ministère de l’intérieur. Il a affirmé que ces patrouilles n’avaient besoin d’aucune licence pour exercer leurs fonctions.
Cependant, 2 quotidiens ont publié des photos de la directive “top secret” du ministre de l’intérieur du 30 mai 2023, qui mettait l’accent sur l’arrestation et le traitement des femmes qui enlevaient leur hijab. Malgré la publication de ce document, M. Vahidi a déclaré que les patrouilles de Hijab n’avaient pas besoin de licence pour exercer leurs fonctions.
L’un des responsables du régime a révélé le 22 décembre 2023 que les surveillants de hijab n’agissaient pas spontanément et de leur propre volonté. Abdul-Hossein Khosrow-Panah, secrétaire du Conseil suprême de la révolution culturelle (SCCR), a déclaré que les activités des surveillants de hijab étaient organisées par la garnison de la chasteté et du hijab et le SCCR, et coordonnées par le ministère de l’Intérieur.
Source: CNRI Femmes : https://women.ncr-iran.org/fr/2023/12/26/surveillants-de-hijab-personnels/
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