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dimanche 3 décembre 2023

Grève et protestations de milliers de sidérurgistes à Ispahan

En s’emparant de la part du lion de l’économie, Khamenei et ses pasdarans exploitent brutalement les travailleurs

Dans la matinée de ce samedi 2 décembre, des milliers de sidérurgistes d’Ispahan, malgré le mesures de sécurité et les menaces, ont débrayé avant de marcher vers le bâtiment de la direction de l’usine devant lequel ils se sont rassemblés. Ils protestaient contre les bas salaires, leurs conditions de vie déplorables, la non-application du plan de classification des emplois et la non-prise en compte de leurs revendications.

De nombreux travailleurs des trois-huit du matin, du soir et de la nuit ont participé à ce rassemblement de protestation. Les travailleurs scandaient « ni le bâton ni la carotte ne résoudront le problème des bas salaires de misère ».

Les gardiens de la révolution et d’autres organisations affiliées à Khamenei sont devenus le principal employeur du pays en s’emparant de la part du lion de l’économie iranienne. Ils se livrent à un pillage impitoyable et à une exploitation brutale des travailleurs. Le salaire minimum en 2023 en Iran constitue 30 % des besoins minimums et le pouvoir d’achat est inférieur de 25 à 45 % à celui de l’année précédente et cette différence augmente chaque jour.

Selon les médias et les officiels, comme le site Khabar Online du 9 janvier 2023, malgré un taux d’inflation général de 50% et un taux d’inflation alimentaire de 84%, le salaire minimum fixé pour 2023 est inférieur de 12,5 millions de tomans au seuil de pauvreté. Hadi Haqchenasse, ancien député du régime, écrivait dans le journal Tahadol, 7 avril 2023 que « 90 % des travailleurs sont tombés sous le seuil de pauvreté ».

Mme Maryam Radjavi a salué les milliers de grévistes et de protestataires de la sidérurgie d’Ispahan qui ont défendu leurs salaires et leurs droits. Elle a déclaré que la seule manière de s’opposer à Khamenei et au régime criminel et prédateur des mollahs, et la seule manière d’obtenir les droits des travailleurs, c’est de faire grève, de protester et de résister. Il ne faut pas laisser le fascisme religieux au pouvoir en Iran poursuivre en silence sa corruption, ses crimes et son pillage.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 décembre 2023

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