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samedi 20 janvier 2024

Hadis Najafi, dans Tombées pour la liberté, symbole de la résistance des femmes contre la tyrannie religieuse au pouvoir en Iran

 Hadis Najafi est née le 5 janvier 2000. Elle était diplômée en stylisme et travaillait comme caissière dans un restaurant à Mehrchahr, Karadj.

Dans la nuit du 21 septembre 2022, vers 20 heures, les forces de répression du régime iranien lui ont tiré au moins 6 fois au visage, au cou et à la poitrine à balles réelles et à plombs sur le boulevard Eram à Mehrchahr, Karadj. Elle est décédée à l’hôpital et son corps a été enterré clandestinement pendant la nuit.

Hadis a 3 sœurs plus âgées et un frère plus jeune. Après sa mort, la mère d’Hadis a déclaré : “Ma fille est rentrée du travail affamée dans la nuit du 21 septembre, mais avant de prendre son repas, elle est allée participer aux manifestations organisées à l’occasion de la mort de Mahsa Amini. Elle a quitté le monde en ayant faim”.

Hadis Najafi, a symbol of women's resistance against the religious tyranny ruling Iran

Les forces répressives du régime ont insulté sa famille à l’hôpital et ont dit que leur fille s’était enfuie de l’hôpital. Mais quelqu’un à l’hôpital leur a dit : “Votre fille a été tuée et son corps est à la morgue”.

Le vendredi 23 septembre, la famille a réussi à récupérer le corps de leur fille par l’intermédiaire d’une connaissance. Le certificat de décès de Hadis indique que la cause de sa mort est l’utilisation d’équipements militaires de guerre et le tir d’une balle.

Cependant, certains témoins oculaires qui ont emmené Hadis à l’hôpital ont déclaré à sa famille qu’elle était vivante jusqu’à ce qu’elle soit emmenée à l’hôpital, mais que les forces de répression l’avaient enfermée dans la salle de l’arrière-cour de l’hôpital et avaient averti le personnel médical de ne pas la soigner. C’est ce qui a conduit à la mort d’Hadis. 

Hadis Najafi, a symbol of women's resistance against the religious tyranny ruling Iran

Après la mort et le meurtre de Hadis, les forces de sécurité ont exercé des pressions sur sa famille et l’ont battue pour qu’elle accorde une interview forcée à la télévision. Les forces de sécurité ont également drogué le père de Najafi et fait pression sur lui pour qu’il dise que sa fille était morte de peur des balles ou d’une crise cardiaque.

Source: CNRI Femmes 

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