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jeudi 25 janvier 2024

Le 20 janvier 1979, un prisonnier politique était libéré : L’Iran se souvient

 Le 20 janvier marque une date importante dans l’histoire de l’Iran, qui commémore l’anniversaire de la libération du dernier groupe de prisonniers politiques de la prison du Shah en 1979.

 – Parmi les 126 personnes libérées, ce 20 janvier 1979, figuraient le prisonnier politique, Massoud Radjavi et d’autres membres éminents des Moudjahidines du peuple iranien (OMPI). Cette journée ne symbolise pas seulement un moment charnière dans le passé de l’Iran, mais elle est aussi un symbole d’espoir et de résistance à l’oppression.

Cet événement a marqué un tournant dans l’histoire tumultueuse de l’Iran. La libération de ces prisonniers a joué un rôle crucial dans les développements ultérieurs, car l’OMPI et d’autres groupes en quête de liberté ont participé activement aux manifestations qui ont catalysé la révolution de 1979. Ce soulèvement a finalement conduit à la chute de la monarchie en Iran, moins d’un mois après la libération des prisonniers.

Depuis, le 20 janvier est devenu un jour très important pour les partisans de l’OMPI et pour la Résistance iranienne dans son ensemble. Chaque année, les membres des Unités de Résistance, un réseau de militants de l’OMPI en Iran, commémorent cette journée dans tout le pays. Ces activités ne sont pas seulement un souvenir mais une déclaration audacieuse de défi permanent et d’engagement pour la cause de la liberté et de la démocratie.

 

A Téhéran, les Unités de Résistance ont installé des affiches de Massoud Radjavi dans toute la ville, soulignant son leadership avec des slogans tels que « Le monde doit savoir que Massoud Radjavi est notre leader ». De même, à Chiraz, les militants ont célébré la libération des prisonniers politiques, reprenant les mots de feu l’ayatollah Mahmoud Taleghani, qui avait exprimé la crainte des tortionnaires et des interrogateurs à la mention du nom de Radjavi.

De Hamedan à Karaj et Khorram Abad, les Unités de Résistance ont affiché des posters et des pancartes, réitérant leur engagement inébranlable dans la lutte pour la liberté et la résistance contre le fascisme religieux. Ces affiches portaient souvent des messages forts, tels que « Les rebelles ne se rendent jamais » et « Massoud est le porte-drapeau de la résistance maximale ».

A Amol, les affiches citaient le premier discours de Radjavi après sa libération : « Vous ne pouvez pas garder une nation en captivité pour toujours », un rappel poignant de l’esprit durable de la résistance. Dans des villes comme Kermanshah et Rasht, les jeunes ont défié les efforts du régime pour empêcher leur implication dans l’OMPI, avec des pancartes déclarant : « Le monde doit savoir que Massoud est notre chef ».

En outre, les unités de la Résistance ont marqué l’anniversaire en projetant des images de Massoud Radjavi sur les murs publics de plusieurs villes, accompagnées de messages de défi. Ces activités ont eu lieu à Téhéran, Chiraz, Karaj, Rasht, Ispahan, Arak, Mashhad, Kermanshah, et d’autres encore, démontrant le large soutien à la résistance.

Malgré les tentatives continues du régime de supprimer le soutien à l’OMPI et au Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), y compris une procédure judiciaire contre plus de 100 membres de ces groupes, le mouvement de résistance ne se laisse pas décourager. La propagande et les tactiques d’intimidation du régime n’ont pas entamé l’esprit de la jeunesse iranienne, qui est de plus en plus attirée par la cause de l’OMPI, cherchant à mettre fin au fascisme religieux qui s’est emparé de leur nation.

Source : Stop Fundamentalism/CSDHI

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