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mercredi 17 janvier 2024

Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi font face à de nouvelles accusations

 " Le parquet révolutionnaire de Téhéran a porté de nouvelles accusations contre Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi.

  Les deux journalistes viennent d'être libérés de la prison d'Evin, le dimanche 14 janvier 2024, chacun contre une caution provisoire de 10 milliards de tomans.

  Le parquet de Téhéran les a accusés de ne pas se couvrir les cheveux à leur sortie de prison." 

Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi ont été accueillis par des dizaines d'amis et de parents heureux après avoir passé 16 mois en prison.

Niloufar Hamedi and Elaheh Mohammadi Face New Charges

Niloufar Hamediphotojournaliste du journal Shargh, a pris et publié la première photo de Mahsa Amini dans le coma à l'hôpital. Elaheh Mohammadi, journaliste au journal Ham-Mihan, a publié un reportage sur les funérailles de Mahsa et une interview de son père.

Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi ont été détenues dans la célèbre prison de Qarchak et transférées à la prison d'Evin le 1er mai 2023.

La 15e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Niloufar Hamedi à 13 ans de prison et Elaheh Mohammadi à 12 ans de prison. Le célèbre juge Salavati a rendu les verdicts.

Niloufar Hamedi a été condamné à sept ans de prison pour « collaboration avec le gouvernement hostile des États-Unis », à cinq ans pour « rassemblement et collusion en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale » et à un an pour « propagande contre la République islamique d’Iran ».

Elaheh Mohammadi a été condamnée à six ans de prison pour « collaboration avec le gouvernement hostile des États-Unis », à cinq ans pour « rassemblement et collusion en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale » et à un an pour « propagande contre la République islamique d’Iran ».

Niloufar Hamedi and Elaheh Mohammadi Face New ChargesElaheh’s father and Niloufar’s mother hold them tight after release..

Les deux journalistes ont également été condamnés à des peines supplémentaires, dont deux ans d'interdiction d'appartenance à des partis, groupes et formations politiques, d'activité dans le cyberespace, des médias et de la presse.

Si les verdicts sont confirmés, Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi devront purger respectivement sept et six ans.

 Source : CNRI Femme (anglais)

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