2 journalistes, Zeinab Rahimi et Maryam Shokrani, ont été condamnées à une amende pour avoir diffusé des informations sur les médias sociaux concernant l’affaire Armita Geravand.
Armita Geravand est entrée dans l’une des stations de métro de Téhéran le 1er octobre 2023 pour se rendre à l’école avec ses amis. Comme la jeune fille de 17 ans ne se couvrait pas les cheveux, les patrouilles chargées du port du hijab lui ont donné un avertissement dans la rame de métro et, comme elle n’a pas obéi, ils l’ont attaquée et l’ont jetée à terre. Sa tête a heurté une arête tranchante, ce qui lui a causé une hémorragie cérébrale et l’a plongée dans le coma.
Les services des renseignements du régime clérical ont pris le contrôle de la situation et n’ont permis à aucun journaliste, ni même à sa famille, d’avoir accès à Armita. Jusqu’à ce qu’ils annoncent sa mort, le 28 octobre 2023.
Zeinab Rahimi est l’une des 2 journalistes condamnées à une amende pour avoir tweeté sur Armita Geravand. Elle est journaliste spécialisée dans l’environnement. Le 4 mars, elle a annoncé sur ses comptes de médias sociaux qu’elle avait été condamnée à une amende pour avoir diffusé de fausses informations, y compris un message sur la mort d’Armita Geravand.
Zeinab Rahimi travaillait pour l’agence de presse ISNA, mais elle a été expulsée en 2020 pour avoir publié du contenu sur Twitter.
L’autre journaliste, Maryam Shokrani, a été condamnée à une amende de 6 millions de tomans pour avoir “diffusé de fausses informations” sur les médias sociaux.
Le 4 mars 2024, l’avocat de Maryam Shokrani a informé le public que la branche 1058 du tribunal pénal 2 de Téhéran avait condamné sa cliente à une amende de 6 millions de tomans pour avoir publié des informations sur Armita Geravand.
Maryam Shokrani était correspondante économique principale pour le Sharq Daily et a travaillé pour le Shahrvand Daily pendant un certain temps.
Source: CNRI Femmes
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