Les Koulbars sont des personnes qui travaillent comme transporteurs de lourdes charges de marchandises dans les zones frontalières. Ces personnes transportent généralement des marchandises d’un pays à l’autre en empruntant des itinéraires frontaliers non officiels et dangereux. Malheureusement, la vie de ces personnes s’accompagne de risques très élevés et elles connaissent souvent une fin amère.
Ces dernières années, le nombre de Koulbars tués a considérablement augmenté. Cette augmentation alarmante n’est pas seulement une crise humanitaire, mais aussi une indication de la violation des droits de l’homme et du manque de sécurité dans les zones frontalières de l’Iran.
Les rapports indiquent que de nombreux Koulbars ont été tués de manière violente par les forces de sécurité ou des agents armés des autorités au pouvoir. Ces actes barbares violent non seulement les droits de l’homme, mais instillent également la peur et la terreur dans la société.
Alors que de sérieux efforts devraient être faits pour améliorer les conditions économiques et sociales dans les zones frontalières afin que les individus, y compris les Koulbars, n’aient pas à recourir à des activités de contrebande pour gagner leur vie, les autorités au pouvoir cherchent à éliminer le problème dans son ensemble.
Selon les informations, les statistiques sur les meurtres de Koulbars en Iran n’ont cessé d’augmenter ces dernières années. Cette augmentation est perçue non seulement comme une crise humanitaire pour la communauté locale, mais aussi pour la communauté internationale.
D’après les informations recueillies, le nombre de victimes de Koulbars dans ces incidents est plus élevé que jamais. Des personnes innocentes qui s’adonnent à ces activités pour subvenir aux besoins de leur famille en subissent les conséquences.
Statistiques sur les meurtres de Koulbars en 2023
Les chiffres exacts de ces meurtres sont contestés en raison des difficultés d’accès à l’information, mais les rapports disponibles indiquent qu’un nombre considérable de personnes innocentes ont été tuées lors de ces actes violents.
Selon certaines sources d’information, entre le début du mois d’avril et la fin du mois d’octobre 2023, 444 Koulbars au total ont été tués ou blessés dans les zones frontalières et sur les routes interprovinciales des provinces de l’Azerbaïdjan occidental, du Kurdistan et de Kermanshah.
Ces actes destructeurs sont souvent dus à des tirs militaires directs, à la rencontre d’éléments naturels tels que le froid, au fait d’avoir marché sur des mines, d’être tombé d’une hauteur, et à d’autres facteurs.
Parmi ces victimes, 373 cas, soit 84 %, résultent de tirs militaires directs, dont 37 enfants de moins de 18 ans.
Cette situation constitue non seulement une grave violation des droits de l’homme, mais suscite également la peur et la terreur au sein des communautés locales.
En outre, la pression sociale et internationale doit être exercée sur le gouvernement iranien afin qu’il prenne les mesures nécessaires pour mettre fin à ces meurtres et faire en sorte que les auteurs de ces actes soient traduits en justice.
En outre, il faut redoubler d’efforts pour améliorer les conditions économiques et sociales dans les zones frontalières de l’Iran, afin que les personnes engagées dans des activités de contrebande puissent se tourner vers des moyens légaux et plus sûrs.
Alors qu’une semaine à peine s’est écoulée depuis le début de la nouvelle année en Iran, qui commence le 20 mars 2024, deux Koulbars de l’ouest du pays ont perdu la vie à cause des tirs et du froid ; un cadeau du Nouvel An du régime iranien au peuple kurde, et le massacre continu des Koulbars se poursuit.
En conclusion, le massacre des Koulbars en Iran constitue une grave crise humanitaire qui exige une attention et une action immédiates de la part du gouvernement iranien et de la communauté internationale. Ces personnes, souvent poussées par la nécessité économique, risquent quotidiennement leur vie pour subvenir aux besoins de leur famille, avant d’être confrontées à la violence et à la mort aux mains des forces de sécurité.
Le nombre croissant de Koulbars tués ou blessés met en évidence non seulement l’incapacité à protéger les droits de l’homme fondamentaux, mais aussi le besoin urgent de réformes structurelles dans les régions frontalières afin d’offrir d’autres moyens de subsistance et de garantir la sécurité des communautés vulnérables.
Il est impératif que les autorités iraniennes soient tenues responsables de ces atrocités et qu’elles mettent en œuvre des mesures qui donnent la priorité à la protection et au bien-être de tous les individus, indépendamment de leur statut socio-économique ou de leur origine ethnique.
En outre, la pression internationale doit être maintenue pour obliger le gouvernement iranien à respecter ses obligations en vertu du droit international relatif aux droits de l’homme et à mettre fin aux meurtres insensés de Koulbars.
En fin de compte, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes de cette crise, notamment la pauvreté, le manque d’opportunités économiques et la discrimination systémique, pour construire une société plus juste et plus équitable dans les zones frontalières de l’Iran. Ce n’est que par des efforts concertés et une action collective que nous pourrons espérer mettre fin au cycle tragique de la violence et assurer un avenir meilleur à toutes les communautés touchées.
Source : Iran News Wire/CSDHI
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