Accepter la représentante de ce régime misogyne à l’ONU est une insulte à toutes les femmes en Iran qui subissent la plus grave oppression et les plus graves discriminations.
L’adjointe de Raïssi se rend à l’ONU alors qu’en 2023, au moins 864 prisonniers, dont 26 femmes, ont été exécutés en Iran et que ces derniers mois, la loi intitulée « Chasteté et Hijab » a intensifié la répression des femmes dans tous les domaines.
Dans son récent rapport au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, la mission internationale d’établissement des faits déclare que « la répression violente des manifestations pacifiques et la discrimination institutionnelle omniprésente à l’encontre des femmes et des filles ont conduit le gouvernement iranien à commettre de graves violations des droits humains, dont beaucoup s’apparentent à des crimes contre l’humanité. » Le rapport rappelle que des détenu.e.s ont été soumis à des « viols et autres formes de violence sexuelle et sexiste, y compris des viols collectifs » pour leur arracher des aveux.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 mars 2024
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