Des statistiques troublantes émergent de divers bureaux de vote, en particulier à Bandar Abbas et dans des villes du Khouzistan, comme Ahwaz, Behbahan, Dezful et Bagh Malek. Il est choquant de constater que, malgré les allégations de fraude qui persistent, plus de 90 % des bulletins de vote n’ont pas été touchés à 16 heures, ce qui indique un taux de participation bien inférieur aux niveaux observés lors des élections de 2020. Dans des districts comme Varamin, Qarchak et Pishva, les responsables électoraux ont signalé un maigre 7% d’utilisation des bulletins de vote à 15 heures.
Le journaliste de la radio et de la télévision du régime, qui tentait de préparer un article sur le terrain, a été contraint de rentrer bredouille, ce qui souligne l’apathie généralisée à l’égard du processus électoral.
Pendant ce temps, des informations sur l’achat et la vente de votes sont parvenus de différents coins du pays, notamment de Khorramabad, Arak, Bandar Anzali, Ramsar, Lahijan et Mahshahr. Ces transactions se font à des prix allant de 5 à 25 millions de rials. Au milieu des conflits internes au sein des factions du régime, le procureur de Marvdasht annonce l’arrestation d’un individu pris en flagrant délit avec 2 milliards de rials, impliqué dans le commerce illicite de votes dans le cadre des élections.
Dans le but de manipuler davantage les votes, le siège électoral du régime a annoncé que les personnes analphabètes ou handicapées peuvent se faire représenter par des membres de leur famille sachant lire et écrire ou par des personnes de confiance pour voter en leur nom. Simultanément, des accusations ont vu le jour contre des adversaires présumés, affirmant que l’OMPI, ainsi que des forces extérieures, orchestraient un boycott pour empêcher la participation du peuple iranien.
Les autorités ont intensifié leur répression des voix dissidentes, alors que le Centre cybernétique de l’Organisation du renseignement de la Force de sécurité de l’État du Razavi Khorasan a identifié et traité 11 pages Instagram qui auraient fomenté un sentiment anti-régime et des boycotts électoraux. Cette mesure fait suite à l’arrestation récente de nombreuses personnes qui ont osé appeler au boycott des élections, ce qui constitue une toile de fond inquiétante pour le paysage électoral iranien.
Source : Stop au Fondamentalisme/CSDHI
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