Le compositeur et chanteur iranien Shervin Hajipour a déclaré sur son compte Instagram la semaine dernière qu’il avait été condamné à plus de trois ans de prison. Il a été reconnu coupable d’incitation et de provocation visant à perturber la sécurité nationale par le biais de sa musique, ont indiqué des défenseurs des droits locaux.
Le cShervin Hajipour, 26 ans, a écrit et publié la chanson « Baraye » à la suite de la mort en garde à vue d’Amini, une jeune femme du Kurdistan iranien.
La première dame des États-Unis, Jill Biden, a décrit cette chanson comme un « appel puissant et poétique à la liberté et aux droits des femmes » lorsqu’elle lui a remis, l’année dernière, le tout premier Grammy Award de la chanson pour le changement social pour « Baraye ». Une chanson « peut en fin de compte changer le monde », avait-elle déclaré à l’époque à propos du chanteur iranien Shervin Hajipour.
« Nous condamnons la peine d’emprisonnement du chanteur iranien Shervin Hajipour, qui dure depuis des années », a déclaré le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, lors d’une conférence de presse lundi.
« Les actions du gouvernement iranien ne sont qu’un nouveau signal de son intention de réprimer la liberté d’expression et de réprimer les voix au sein de sa propre société chaque fois que cela est possible.
Mme Amini, 22 ans, avait été arrêtée à Téhéran en 2022 pour « tenue inappropriée » par la police des mœurs. Sa mort en garde à vue a déclenché d’immenses manifestations en Iran et chez les Iraniens d’autres régions du monde. Les troubles se sont transformés en la plus grande manifestation d’opposition aux autorités iraniennes depuis des années.
Source : VOA/CSDHI
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