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jeudi 28 mars 2024

Un couple pendu à la prison centrale de Tabriz

 Un couple a été pendu à la prison centrale de Tabriz à l’aube du 18 mars 2024, à la veille du Nouvel An perse.

La nouvelle de ces exécutions a été publiée aujourd’hui par des organisations iraniennes de défense des droits de l’homme. Cependant, les médias officiels en Iran n’ont pas annoncé ces exécutions.

Yassin Zolfaqari et sa femme, dont l’identité n’a pas été précisée, ont été exécutés à la prison centrale de Tabriz pour possession de 3 kilogrammes de crack.  Ils étaient originaires de Jolfa, dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, et n’étaient mariés que depuis un an. 

Il s’agit de la 3ème femme exécutée en 2024, et de la 232ème femme exécutée en Iran depuis 2007, selon les données compilées par la Commission des femmes du NCRI.

Recordman des exécutions de femmes

Le régime iranien détient le record mondial d’exécutions de femmes.

Aucun gouvernement au monde n’a exécuté autant de femmes. Cette liste ne tient pas compte des dizaines de milliers de femmes exécutées en Iran pour des motifs politiques.

La commission des femmes du CNRI a déjà mentionné que de nombreuses femmes exécutées par le régime des mollahs étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques à l’encontre des femmes et avaient agi en état de légitime défense.

En moyenne, 15 femmes ont été exécutées chaque année sous l’ancien gouvernement iranien.

Cependant, 26 femmes ont été exécutées sous le gouvernement Raïsis en 2023, soit 11 de plus que la moyenne précédente.

La Commission des femmes du CNRI appelle les Nations unies, l’Union européenne et les autres organisations internationales concernées à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort et mettre fin à l’application de la peine de mort en Iran.

Source: CNRI Femmes 

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