La prison d’Oroumieh est l’une des plus infectes en termes de nombre d’exécutions, de torture et de mauvais traitements infligés aux prisonniers. L’attaque contre les prisonniers politiques a eu lieu après que, la semaine dernière, quelques 800 prisonniers aient protesté, dans une déclaration commune, contre le comportement criminel du directeur de cette prison, Serdzhkhim Peyman Khanzadeh. La brutalité des gardiens de cette prison a provoqué le suicide de plusieurs prisonniers déjà. Khanzadeh harcèle également les familles des prisonniers.
Dans la soirée du dimanche 6 mars, Shahin Golehdari, un prisonnier politique kurde, est décédé de façon suspecte dans la prison d’Oroumieh et les gardiens de la prison ont annoncé que la cause de sa mort était un suicide. En janvier, un prisonnier nommé Amir Shahbazi s’est également suicidé dans cette prison. Il a écrit dans une lettre adressée à sa famille que c’est le directeur de la prison qui a provoqué son acte de désespoir.
Tout en condamnant l’attaque barbare à la prison d’Oroumieh, la Résistance iranienne appelle à une action immédiate du Haut-Commissaire des Nations Unies et du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran, pour sauver la vie des prisonniers politiques. Elle insiste encore une fois sur la nécessité d’une commission internationale d’enquête sur les conditions dans les prisons iraniennes et pour rencontrer les prisonniers, notamment politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 février 2024
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