La prolongation de la mission internationale d’établissement des faits et du rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran de l’ONU est une étape nécessaire. Elle s’oppose aux violations systématiques des droits humains et aux crimes contre l’humanité par le régime en Iran, soulignés dans le dernier rapport du rapporteur spécial et celui de la mission d’enquête. Cela devrait être complété par d’autres étapes, notamment le renvoi du bilan criminel du régime au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le régime des mollahs est impliqué dans des crimes contre l’humanité et des génocides depuis quatre décennies. On peut citer notamment les massacres au Kurdistan, les exécutions massives des années 1980, le massacre des prisonniers politiques de l’été 1988, le massacre des Moudjahidine du peuple à Achraf et Liberty [en Irak], le massacre de 1500 manifestants non armés en novembre 2019 et les massacres des populations au Moyen-Orient. Les dirigeants actuels du régime, dont Khamenei, son président Raïssi, son chef du judiciaire Mohseni-Ejeï, et le président de son parlement Ghalibaf, sont impliqués dans tous ces et doivent être traduits en justice.
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