Ce scénario pose des questions cruciales sur la capacité de Khamenei à diriger le pays dans la tourmente actuelle, dans un contexte d’escalade des dissensions internes et d’isolement extérieur. Les élections iraniennes, largement boycottées par la population iranienne, ont vu la participation principalement des loyalistes du régime et des forces armées, y compris les bassidjis et les gardiens de la révolution.
Ce désengagement généralisé reflète une profonde désillusion à l’égard d’un système électoral perçu davantage comme un exercice performatif que comme un véritable processus démocratique. Même les publications affiliées à l’État concèdent que les représentants élus ne reflètent qu’un mince segment de la société, ce qui érode encore la crédibilité des élections iraniennes.
Les élections iraniennes, largement boycottées par la population, ont vu la participation principalement des loyalistes du régime et des forces armées, y compris les bassidjis et les gardiens de la révolution.
Les élections, largement boycottées par la population iranienne, ont vu la participation principalement des loyalistes du régime et des forces armées, y compris les bassidjis et les gardiens de la révolution.
Téhéran, le cœur du dynamisme politique de l’Iran, a enregistré le taux de participation le plus faible, avec un nombre important de bulletins de vote retournés vierges ou invalides, témoignage silencieux d’une participation forcée ou d’un rejet pur et simple. Ce scénario représente l’aboutissement d’un mécontentement de plusieurs décennies, remontant aux premiers jours du régime des mollahs, qui se manifeste aujourd’hui par une profonde crise de légitimité de l’establishment théocratique.
La toile de fond de cette débâcle des élections iraniennes est une nation qui couve le mécontentement, comme en témoignent les soulèvements généralisés de 2022. Bien que le régime soit parvenu à réprimer ces mouvements, les griefs sous-jacents n’ont pas été pris en compte, exacerbés par la détérioration des conditions de vie.
Malgré ces défis, l’esprit de résistance du peuple iranien reste intact. Cette résistance a été démontrée de manière éclatante lors de la célébration nationale de Chaharshanbe Suri, qui a vu une participation enthousiaste, en particulier de la part des jeunes. Le mélange de slogans politiques et de célébrations traditionnelles du feu a mis en évidence une aspiration collective au changement et à la résistance contre la répression.
En outre, les activités des unités de résistance, composées de jeunes hommes et de jeunes femmes engagés dans la lutte contre la tyrannie, témoignent de l’émergence d’un mouvement en faveur d’un changement radical. Ces unités, par divers actes de défi, ont entretenu la flamme de la résistance, marquant un rejet catégorique du régime des mollahs et un appel persistant à la liberté et à la justice.
Alors que l’Iran se trouve à la croisée des chemins, la mobilisation croissante en faveur du changement reflète non seulement le rejet du régime actuel, mais aussi la quête déterminée d’un avenir façonné par la volonté du peuple. Dans ce contexte dramatique, la communauté internationale observe attentivement la résilience de la population iranienne qui remet en cause le statu quo, annonçant une ère potentiellement transformatrice dans l’histoire mouvementée du pays.
Source : Stop Fundamentalism/ CSDHI
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