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mercredi 10 avril 2024

Un dirigeant yéménite accuse le régime iranien

 Au milieu de l’escalade des tensions au Yémen, le Dr Rashad Al-Alimi, chef du Conseil présidentiel du Yémen, a tenu le régime iranien « responsable des crises de la région ».

Dans une interview avec Asharq Al-Awsat, Al-Alimi a appelé les rebelles Houthis à lever le siège de la ville de Taiz, étape cruciale vers l’instauration de la paix dans la région. Il a souligné l’importance des efforts de médiation de l’Arabie saoudite et a souligné l’impact néfaste des attaques des Houthis dans la mer Rouge, les attribuant au fait qu’elles profitaient à l’Iran plutôt qu’à Gaza.

S’exprimant depuis le palais présidentiel de Maashiq à Aden, Al-Alimi, qui a succédé à l’ancien président Abed Rabbo Mansour Hadi en avril 2022, dirige un conseil composé de membres de diverses factions politiques et entités militaires anti-Houthi. Il a souligné l’engagement du Conseil en faveur de la paix, affirmant son attachement aux efforts de paix menés par l’Arabie saoudite et approuvant une feuille de route visant à lancer le processus de paix sur la base des résolutions internationales et des accords antérieurs.

Concernant le conflit en cours à Gaza, Al-Alimi a souligné la nécessité d’établir un État palestinien indépendant conformément à l’Initiative de paix arabe pour résoudre la crise.

Exprimant son inquiétude face aux attaques des Houthis contre des navires dans la mer Rouge, Al-Alimi a comparé le siège de Taiz au blocus de Gaza, exhortant les Houthis à donner la priorité à la levée du blocus contre les civils yéménites. Il a mis en garde contre la militarisation de la mer Rouge due à de telles attaques, qui a entraîné des difficultés accrues pour les citoyens yéménites et une augmentation des coûts de transport.

Al-Alimi a souligné l’importance de restaurer l’autorité de l’État à travers le Yémen pour contrer efficacement la menace Houthi. Tout en reconnaissant les récentes frappes aériennes des États-Unis et du Royaume-Uni sur les bases Houthis, il a souligné la nécessité d’une approche globale impliquant le rétablissement du contrôle de l’État avec le soutien international pour sécuriser la mer Rouge.

Source : CNRI 

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