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mardi 14 mai 2024

En 2024, peut-on encore accepter les exécutions perpétrées par les mollahs iraniens ?

– Le régime dictatorial des mollahs iraniens engendre la mort. Les religieux extrémistes qui contrôlent le pouvoir depuis 1979 sèment la terreur et maintiennent leur pouvoir sur un champs d’exécutions.

Trois Kurdes exécutés à Oroumieh

3 Kurdish Men Executed in Urmia

Hassan Choopani, Abdollah Hassanzadeh Yangajeh et Hassan Arabi Anabi ont été exécutés pour des accusations liées à la drogue dans la prison centrale d’Oroumieh.

Selon des informations obtenues par Iran Human Rights, trois hommes kurdes ont été exécutés dans la prison centrale d’Oroumieh, le 9 mai. Leurs identités ont été établies comme étant Hassan Choopani, 35 ans, Abdollah Hassanzadeh Yangajeh et Hassan Arabi Anabi. Ils avaient été condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire pour des accusations liées à la drogue.

Hassan était dans le couloir de la mort depuis quatre ans, Abdollah depuis cinq ans et Hassan Arabi depuis six ans.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions n’ont pas été signalées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Mohammad Afghan et Houshang Nourollahi exécutés à Gorgan

Mohammad Afghan and Houshang Nourollahi Executed in Gorgan

Un ressortissant afghan nommé Mohammad Afghan et Houshang Nourollahi Younjalu ont été exécutés pour des accusations liées à la drogue dans la prison centrale de Gorgan. La mère de Mohammad Afghan n’a pas été autorisée à rendre visite à son fils pour la dernière fois.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, deux hommes ont été exécutés à la prison centrale de Gorgan le 8 mai. Leurs identités ont été établies comme étant Houshang Nourollahi Younjalu et Mohammad Afghan, un ressortissant afghan de 28 ans. Ils ont été condamnés à mort pour des accusations liées à la drogue par le tribunal révolutionnaire.

Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Houshang Nourollahi était originaire d’Ardabil et avait été arrêté pour trafic de drogue il y a deux ans. Mohammad était venu en Iran avec ses parents lorsqu’il était adolescent, mais son père est mort de maladie. Sa mère n’a pas été autorisée à rendre visite à son fils pour la dernière fois ».

À l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions n’ont pas été rapportées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Il est important de noter que les ressortissants afghans constituent le groupe le plus important d’exécutions et de condamnés à mort non iraniens dans les prisons iraniennes. Le nombre de leurs exécutions n’a cessé d’augmenter depuis la prise de pouvoir par les talibans en 2021. Au moins cinq ressortissants afghans ont été exécutés en 2021, et ce chiffre a plus que triplé en 2022, avec l’exécution de 16 ressortissants afghans, dont un mineur délinquant et une femme. En 2023, au moins 25 Afghans ont été exécutés, soit une augmentation de 56 % par rapport à l’année précédente. Mohammad Afghan est le 13e ressortissant afghan exécuté en 2024.

Les exécutions liées à la drogue n’ont cessé d’augmenter chaque année depuis 2021. Selon le rapport annuel 2023 de l’IHRNGO sur la peine de mort, au moins 471 personnes ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue, soit une augmentation de 84 % par rapport à 2022 (256) et environ 18 fois la moyenne des exécutions liées à la drogue en 2018-2020.

Le 10 avril 2024, plus de 80 organisations et groupes iraniens et internationaux ont appelé à une action commune pour mettre fin aux exécutions liées à la drogue, exhortant l’ONUDC à subordonner « toute coopération avec la République islamique à l’arrêt complet des exécutions liées à la drogue. »

Source: CSDHI 

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