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mercredi 29 mai 2024

Lettre de Sara Hossain : Un rappel des violations des droits humains en Iran

 Sara Hossain, présidente de la Mission internationale indépendante d’établissement des faits des Nations unies sur l’Iran, a insisté sur le fait que la mort récente de l’ancien président du régime, Ebrahim Raïssi, ne devait pas éclipser les graves violations des droits de l’homme commises par Téhéran.

Sara Hossain souligne les crimes contre l’humanité en Iran

La mission internationale indépendante d’établissement des faits sur l’Iran, dirigée par Sara Hossain, a publié un rapport soulignant les graves violations des droits de l’homme en Iran, en particulier à l’encontre des femmes et des enfants. Le rapport a été publié en réponse à la détérioration de la situation des droits de l’homme en Iran, qui a été exacerbée par les manifestations qui ont débuté le 16 septembre 2022.

Le rapport souligne que ces violations, y compris les crimes contre l’humanité, sont systémiques et ancrées dans les lois et les politiques du régime iranien.

Ces actions contreviennent aux obligations internationales en matière de droits de l’homme et comprennent des violations telles que l’inégalité entre les sexes, les restrictions à la liberté d’expression et le déni du droit de réunion pacifique. En outre, le recours à la torture et la conduite de procès inéquitables sont mis en évidence.

La commission d’enquête des Nations Unies exhorte l’Iran à respecter les droits humains

La lettre de Sara Hossain demande l’abrogation des infractions pénales vagues utilisées pour supprimer la liberté d’expression et de réunion, l’abolition des lois sur le hijab obligatoire et d’autres politiques discriminatoires, des réformes juridiques visant à empêcher l’utilisation de la force létale sauf en cas de menace imminente, l’interdiction de la torture et l’abolition de châtiments tels que la flagellation et l’amputation, un accès accru à la surveillance internationale des centres de détention et la cessation des restrictions excessives sur l’espace numérique et les activités en ligne.

Sara Hossain condamne la répression de la liberté d’expression en Iran

La mort de l’ancien président du régime, Ebrahim Raisi, ne doit pas éclipser ces graves violations des droits humains. Sara Hossain demande instamment à l’Iran de retirer les lois relatives à la restriction du cyberespace et celles jugées « misogynes ». Elle appelle également le gouvernement iranien à reconnaître l’égalité des femmes et des minorités religieuses.

La commission d’enquête a été créée par le Conseil des droits humains des Nations unies à la fin du mois de décembre 2022, à la suite de la répression sanglante des citoyens protestataires par la République islamique lors des manifestations du mouvement national en 2022. Le comité est composé de Sara Hossain du Bangladesh, Shaheen Sardar Ali du Pakistan, et Viviana Krsticevic de l’Argentine, avec Hossain à la tête.

52ème session du Conseil des droits humains à Genève

Le dernier rapport de la commission souligne que la République islamique viole de manière flagrante les droits humains en réprimant les citoyens et que certaines de ses actions répressives constituent des « crimes contre l’humanité ». Le rapport révèle également que plusieurs détenus ont été victimes de violences sexuelles, notamment de viols, de menaces de viol, de nudité forcée, d’attouchements et de chocs électriques sur les parties génitales pendant le soulèvement populaire de septembre 2022.

Sara Hossain souligne la nécessité d’une surveillance internationale de l’Iran

Après la mort d4Ebrahim Raisi dans un accident d’hélicoptère le dimanche 19 mai 2024, le régime a tenté d’influencer l’opinion publique mondiale par une vaste propagande. Toutefois, de nombreux militants des droits humains et citoyens lésés par les actions répressives de M. Raisi ont regretté qu’il n’ait pas eu l’occasion d’être jugé. L’Assemblée générale des Nations unies doit tenir une assemblée commémorative à l’occasion de la mort de M. Raisi le 10 juin, ce qui a provoqué de nombreuses protestations de la part des Iraniens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Pour mettre fin à cette situation, la mission internationale indépendante d’établissement des faits des Nations unies sur l’Iran, dirigée par Sara Hossain, a publié un rapport détaillant les graves violations des droits de l’homme en Iran, en particulier à l’encontre des femmes et des enfants, à la suite des manifestations qui ont débuté le 16 septembre 2022. Ces violations, y compris les crimes contre l’humanité, sont systémiques et ancrées dans les lois et politiques iraniennes qui contreviennent aux obligations internationales en matière de droits humains. Le rapport met en lumière des questions telles que l’inégalité entre les sexes, la suppression de la liberté d’expression, la torture et les procès inéquitables.

La lettre de Mme Hossain appelle à des réformes juridiques, notamment à l’abrogation des lois sur le hijab obligatoire, à l’interdiction de la torture et à la cessation des politiques numériques restrictives. Elle exhorte l’Iran à reconnaître l’égalité des femmes et des minorités. Malgré le décès de l’ancien président Ebrahim Raïssi, l’accent doit rester mis sur la lutte contre les violations des droits humains. Créée par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies en décembre 2022, la commission souligne que les actions du régime constituent des crimes contre l’humanité, notamment les violences sexuelles commises à l’encontre des détenus lors des manifestations de 2022.

Source : Iran News Wire/CSDHI 

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