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vendredi 28 juin 2024

La majorité du Sénat italien soutient l’alternative démocratique pour un changement de régime en Iran et la paix au Moyen-Orient

 Dans un geste inédit, la majorité du Sénat italien, soit 104 sénateurs sur 200, a rejoint la campagne mondiale soutenant le plan en dix points de Maryam Radjavi pour établir une république démocratique en Iran. Cet appui met en évidence le soutien croissant de la communauté internationale à une alternative démocratique au régime iranien moribond.

Les sénateurs ont également appelé à la désignation du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste. Parmi les signataires figurent un ministre, deux vice-ministres, deux anciens ministres, deux vice-présidents du Sénat, trois secrétaires du Sénat, cinq présidents de commission et sept chefs de groupe.

Le Sénat italien condamne les violations flagrantes des droits de l’homme en Iran, en particulier la répression des femmes. Ils exigent que les responsables du massacre de 1988, qui a entraîné la mort de 30 000 prisonniers politiques, rendent des comptes. Les sénateurs affirment que le peuple iranien mérite un système démocratique et exhortent tous les gouvernements à soutenir le plan en dix points de Maryam Radjavi, qui prône une république démocratique avec séparation de la religion et de l’État et égalité des sexes.

La déclaration condamne fermement les actions du régime iranien contre les opposants d’Achraf-3, en Albanie, soulignant leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme. Les sénateurs reconnaissent que le régime iranien a fermé toutes les voies d’un changement politique pacifique et que le monde libre doit donc reconnaître le droit du peuple iranien à se soulever et celui des unités de résistance dirigées par l’OMPI à affronter le CGRI.

Le Sénat italien condamne le rôle déstabilisateur du régime iranien au Moyen-Orient, en particulier son soutien au terrorisme par l’intermédiaire du CGRI et de ses groupes mandataires. Ils appellent également à la mise en œuvre de sanctions pétrolières contre le régime iranien.

Le texte de la déclaration signée par la majorité des députés italiens :

Déclaration sur l’Iran

Soutenir la liberté et la résistance en Iran, pour la paix et la sécurité mondiales

Nous sommes profondément préoccupés par la répression impitoyable exercée par le régime iranien à l’encontre du peuple iranien, notamment des minorités ethniques et religieuses. Lors du soulèvement de 2022, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, « des vidéos vérifiées montrent les forces de sécurité tirant délibérément à courte distance sur des manifestants non armés ».

Le rapport d’Amnesty International de décembre 2023 dénonce les violences sexuelles contre les femmes dans les prisons iraniennes. Les femmes sont les premières victimes de l’oppression du régime misogyne au pouvoir. En revanche, dans la résistance iranienne, les femmes occupent des postes de direction.

L’Iran reste le premier bourreau au monde par habitant. Rien qu’en 1988, 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés quelques semaines après le décret du guide suprême du régime, Rouhollah Khomeini, d’exécuter les sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) qui persistaient à soutenir l’organisation.

Le régime iranien a lancé un procès grotesque par contumace contre les dirigeants de la Résistance iranienne et 100 membres de l’OMPI qui sont en Europe depuis des années, alléguant des crimes tels que Moharebeh (faire la guerre à Dieu). Ce procès est évidemment un prétexte pour préparer le terrain pour commettre des actes terroristes contre eux, notamment en Europe, et pour faire pression sur les autorités européennes afin qu’elles restreignent les opposants, en particulier ceux résidant à Achraf-3, en Albanie. Le système judiciaire iranien sert d’outil répressif à Khamenei pour le meurtre et le terrorisme.

L’Europe est devenue le terrain du terrorisme d’État iranien. En février 2021, un tribunal d’Anvers, en Belgique, a condamné un diplomate iranien en exercice à 20 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser le sommet annuel du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans la banlieue parisienne. Mais en mai 2023, les mollahs l’ont libéré en échange d’un otage pris à cet effet.

La dictature religieuse au pouvoir est incapable de se réformer. Lors du soulèvement de 2022, le peuple iranien a rejeté toute forme de dictature, qu’elle soit monarchique ou théocratique, et a appelé à un changement de régime pour établir une république démocratique.

Le peuple iranien se voit refuser tous ses droits politiques et civils ; considérant que le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme souligne les droits fondamentaux de tous les êtres humains et déclare: « Il est essentiel, si l’on ne veut pas contraindre l’homme de recourir, en dernier ressort, à la rébellion contre la tyrannie et l’oppression, que les droits de l’homme doivent être protégés par l’État de droit ».

Nous sommes profondément préoccupés par le déclenchement de la guerre au Moyen-Orient et par ses conséquences globales sur la paix et la sécurité mondiales. Il est désormais prouvé que la tête du serpent se trouve en Iran.

Nous condamnons les violations flagrantes des droits de l’homme, en particulier la répression des femmes, et nous appelons à ce que les auteurs du massacre de 1988 soient tenus responsables des crimes contre l’humanité en cours.

Nous exhortons tous les gouvernements à soutenir le plan en dix points de la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes, l’autonomie des groupes ethniques et un pays non nucléaire.

Nous condamnons fermement les actions du régime iranien contre les opposants iraniens à Achraf-3, en Albanie, et nous réaffirmons leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme.

Alors que le régime iranien a bloqué toutes les voies politiques de changement, le monde libre doit reconnaître le droit du peuple iranien à se soulever et le droit des unités de résistance de l’OMPI à affronter le CGRI.

Nous condamnons fermement le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et sa politique belliqueuse. Nous appelons à la désignation terroriste du CGRI et à la mise en œuvre de sanctions pétrolières contre le régime.

Source : CNRI 

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