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lundi 10 juin 2024

Misogynie et graves violations des droits des femmes iraniennes

  Les droits des femmes iraniennes sont systématiquement violés sous le régime dictatorial des mollahs en Iran.

Violations systématiques des droits des femmes iraniennes

Selon diverses organisations de défense des droits de l’homme, la misogynie et les violations des droits des femmes se sont considérablement aggravées sous le gouvernement de Khamenei. Il s’agit notamment de condamnations à mort inhumaines, d’arrestations massives d’activistes professionnels et politiques et de féminicides résultant des politiques misogynes du régime de Khamenei.

Violation de l’égalité : Les lois misogynes en Iran

Condamnations à mort inhumaines de femmes iraniennes sous le gouvernement de Khamenei

En mai 2024, au moins quatre prisonnières ont été exécutées dans les prisons du régime. Deux d’entre elles ont été accusées de meurtre avec préméditation sans tenir compte de leur situation, et deux ont été reconnues coupables de crimes liés à la drogue et condamnées à mort. Il convient de noter que l’année dernière, 22 femmes ont été exécutées en Iran en vertu de peines inhumaines similaires.

Noms des femmes iraniennes exécutées

Afin de dénoncer les crimes misogynes du régime, les organisations de défense des droits de l’homme ont publié les noms des femmes exécutées. Il s’agit de

  • Fariba Mohammadzehi, originaire de Zahedan, a été exécutée à la prison centrale de Kerman pour des accusations liées à la drogue.
  • Parvin Mousavi, 50 ans, de Maragheh, a été exécutée à la prison centrale d’Oroumieh sur des accusations liées à la drogue.
  • Fatemeh Abdollahi, 27 ans, de Nishapur, a été exécutée à la prison centrale de Nishapur pour meurtre avec préméditation.
  • Razieh, 31 ans, originaire de Mashhad, a été exécutée à la prison de Vakilabad, à Mashhad, pour meurtre avec préméditation.
women killed by batons in Iran
Femmes tuées à coups de matraque en Iran

La Déclaration universelle des droits de l’homme abolit la peine de mort pour les crimes de droit commun et la considère comme inapplicable. Même en cas de meurtre, les circonstances propres à chaque individu doivent être prises en compte. Les jugements du régime de Khamenei ne sont pas fondés sur la justice. De nombreux gardiens responsables de massacres de civils, considérés comme des tueurs professionnels, continuent à vivre librement. De même, de nombreux tortionnaires ayant causé la mort et le massacre de prisonniers sous le régime n’ont jamais eu à répondre de leurs actes. Jusqu’à présent, aucune justice n’a été rendue à l’encontre de ces criminels.

Les jeunes filles et les femmes iraniennes sont confrontées à de nouvelles violations de leurs droits en vertu du projet de loi sur le port obligatoire du voile

Nombre de femmes iraniennes arrêtées en mai 2024

Selon des informations d’organisations de défense des droits humains et diverses sources locales, 14 femmes iraniennes ont été arrêtées dans tout le pays en mai 2024. La répartition des personnes arrêtées par région est la suivante :

Bukan : Heh Tav Akrami, Sosan Hassanzadeh, Afsaneh Shahi
Malekan : Farangis Fathi, Akram Kokhian
Téhéran : Motahareh Gonei
Piranshahr : Somayeh Ghaderpour – Rasht : Nazila Khanipour
Sirjan : Maryam Mahmoudabadi
Isfahan : Sama Amoushahi
Mashhad : Marzieh Momeni
Chalus : Soudabeh Vahabi
Ahwaz : Sepideh Rashidi
Mahabad : Zahra Nabi Azadeh

Femmes iraniennes condamnées à l’emprisonnement en mai 2024

Selon des informations d’organisations de défense des droits humains, en mai, 17 militantes ont été condamnées à des peines d’emprisonnement dans différentes villes d’Iran. Quinze d’entre elles appartiennent à des minorités religieuses. Ces minorités continuent de subir une oppression supplémentaire sous le régime misogyne des mollahs. Ces 17 femmes ont été condamnées à 101 ans d’emprisonnement.

Discrimination religieuse : Une violation des droits humains fondamentaux en Iran

Les arrestations et les emprisonnements de femmes iraniennes sous le régime de Khamenei suivent un modèle discriminatoire, ciblant particulièrement celles qui appartiennent à des minorités religieuses qui subissent une discrimination et une pression plus importantes.

Les femmes iraniennes dans le couloir de la mort : Parvin Mousavi et le système judiciaire iranien

Sous le régime de Khamenei, les femmes sont privées du droit d’exercer des activités et d’autres libertés humaines en toute liberté. Actuellement, outre l’arrestation de militantes, on assiste à une vague de répression contre les femmes qui défient le hijab obligatoire et les pratiques religieuses imposées par le régime. Des informations provenant de villes iraniennes indiquent que le but du harcèlement des femmes iraniennes est d’étendre la répression dans la société.

Lois misogynes du régime de Khamenei

Les lois inhumaines du régime ont normalisé le meurtre des femmes. En mai 2024, 13 femmes iraniennes ont été assassinées pour diverses raisons dans différentes régions d’Iran.

De la violation à la libération : Le parcours des femmes iraniennes

Le meurtre de femmes en Iran est le résultat des politiques misogynes de Khamenei. Khamenei a mis en œuvre des lois qui ne tiennent pas compte de la justice pour les femmes, ce qui a pour effet de normaliser l’effusion de sang. Ces lois découlent d’une idéologie haineuse qui a banalisé et rendu naturel le fait de faire couler le sang des femmes. Par conséquent, les assassins ne sont pas punis et les femmes innocentes sont facilement victimes de croyances dépassées et réactionnaires.

Le peuple iranien, par sa résistance et sa lutte, abolira toutes les lois misogynes du régime de Khamenei et ouvrira la voie à la libération et à l’épanouissement des femmes iraniennes ».

Source : Iran News Wire/CSDHI 

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