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vendredi 7 juin 2024

Les mollahs iraniens ordonnent de nouvelles exécutions

  – De nouvelles exécutions ont eu lieu en Iran. Six hommes ont été pendus en toute impunité et sans aucune réaction internationale. Jusqu’à quand la communauté internationale restera-t-elle dans ce silence coupable ?

Alireza Arezoumandi et Samir Saeedirad exécutés à Qom

Alireza Arezoumandi et Samir Saeedirad ont été exécutés pour meurtre et trafic de drogue à la prison centrale de Qom.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, deux hommes ont été exécutés à la prison centrale de Qom le 26 mai. Leurs identités ont été établies comme étant Alireza Arezoumandi, 23 ans, et Samir Saeedirad (Hamid), 35 ans.

Alireza Arezoumandi, originaire du village d’Arezoumand dans la province de Markazi, avait été arrêté pour meurtre il y a environ trois ans et condamné au qisas (châtiment en nature). Samir Saeedirad, originaire d’Arak, a été arrêté pour des délits liés à la drogue il y a cinq ans.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions n’ont pas été signalées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Trois hommes exécutés à Chiraz

Mohammad Saeed Zohrabi, Hassan Nematollahi et Mahmoud Ghaedi ont été exécutés pour des accusations de drogue et de meurtre à la prison centrale de Shiraz. L’exécution de trois autres hommes a été reportée.

Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, trois hommes ont été exécutés à la prison centrale de Shiraz le 1er juin. Leurs identités ont été établies comme étant Mohammad Saeed Zohrabi, Hassan Nematollahi et Mahmoud Ghaedi, 30 ans (photo). Mohammad Saeed et Hassan étaient dans le couloir de la mort pour des délits liés à la drogue et Mahmoud avait été condamné au qisas (châtiment en nature) pour meurtre.

Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Mohammad Saeed Zohrabi et Hassan Nematollahi étaient des co-accusés qui avaient été arrêtés pour avoir transporté 80 kg de stupéfiants il y a deux ans. Mahmoud Ghaedi a été arrêté pour meurtre il y a trois ans ».

Iran Human Rights a précédemment rapporté leur transfert dans les cellules de pré-exécution avec trois autres hommes, dont Aref Rasouli et Morteza Shirmohammadi, des délinquants juvéniles. Leurs exécutions ont été reportées pour des raisons inconnues.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, leurs exécutions n’ont pas été signalées par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.

Les exécutions liées à la drogue n’ont cessé d’augmenter chaque année depuis 2021. Selon le rapport annuel 2023 d’IHRNGO sur la peine de mort, au moins 471 personnes ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue, soit une augmentation de 84 % par rapport à 2022 (256) et environ 18 fois la moyenne des exécutions liées à la drogue en 2018-2020.

Le 10 avril 2024, plus de 80 organisations et groupes iraniens et internationaux ont appelé à une action commune pour mettre fin aux exécutions liées à la drogue, exhortant l’ONUDC à subordonner « toute coopération avec la République islamique à l’arrêt complet des exécutions liées à la drogue. »

Source : IHR/CSDHI

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