Madame la directrice de la rédaction
M. Afchine Alavi, porte-parole pour la presse de l’OMPI, a partagé avec moi les treize points de l’accusation du régime iranien contre la Résistance Iranienne présentés comme ‘questions’ par une journaliste franco-iranienne du journal ‘Le Monde’.
Je tiens tout d’abord à féliciter la Résistance Iranienne et les Moudjahidines du Peuple,
puisque ce répertoire de propagande est tout à fait identique à celui-ci que les services de désinformation du régime disséminent depuis vingt ans, c’est-à-dire, ils n’ont pas réussi àfabriquer de nouvelles histoires dans leur mission de diaboliser l’opposition iranienne.
Je reconnais les thèmes principaux avec lesquels les agents du régime essayaient de
décourager les occidentaux à se solidariser avec le peuple iranien et sa résistance contre ladictature religieuse. Bien sûr, l’allégation principale du régime avant l’occupation de l’Irak, selon laquelle les Moudjahidines du Peuple étaient un partenaire fondamental du programme d’armes de destruction massive de Saddam Hussein, n’est plus soulevé de nos jours, puisqu’elle le mythe des armes de destructions massives était fondamentale pour provoquer l’invasion de l’Irak. Le fait qu’elle était complètement inventé a encore servi le régime de Téhéran après l’invasion pour discréditer les États-Unis, qui l’ont répété sans l’analyser convenablement.
Lors de plusieurs voyages à Ashraf en Irak et à Ashraf en Albanie et ma présence dans de nombreux rassemblements organisées par l’OMPI dans différents pays ; et mes discussions avec des centaines de membres de ce mouvement, je connais bien le caractère mensonger de ces accusations. Mes rapports de missions et mes articles à ce sujet sont accessibles sur internet.
La reprise de treize accusations du régime iranien présentées par une journaliste montre aussi à quel point ce régime est arrivé à instrumentaliser un média en occident pour sa nouvelle opération de désinformation.
En autre, je vois avec préoccupation que ces treize points sont une bonne synthèse des
allégations des procureurs et « témoins » du régime au procès publique qu’il déroule
actuellement à Téhéran contre plus d’une centaine de dirigeants et membres de la Résistance iranienne. Je vous renvoie au témoignage d’un agent du Renseignement iranien, nommé Tabraïan dans la séance diffusée le 7 mai 2024 à la télévision de l’Etat qui disait « sa préoccupation sur le sort de 900 enfants séparés de leurs parents pendant la guerre du Golf en février 1991 »
Comme on le sait très bien, les opérations de dénigrement du régime sont normalement un indicateur important de son intention de recourir au terrorisme et aux assassinats de ses opposants. La récente attaque ratée pour assassiner Alejo Vidal Quadras, ancien vice-président du Parlement européen, est un exemple parlant !
Je vous prie donc de prendre au sérieux cette menace du régime iranien à l’égard de la force principale de son opposition organisée.
Veuillez agréer, Madame la directrice de la rédaction, l’expression de mes sentiments
distingués.
Paulo Casaca
Source : NCRI
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