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vendredi 21 juin 2024

Téhéran accroît la désinformation et la propagande à l’approche du rassemblement annuel Pour un Iran libre

 Ces dernières semaines, la vague de désinformation et de propagande en provenance d’Iran s’est considérablement intensifiée. Cette escalade met en évidence le profond malaise de Téhéran à l’approche du rassemblement annuel Pour un Iran libre.

Après que le gouvernement suédois ait renvoyé lâchement le criminel Hamid Noury vers l’Iran, l’ancien gardien de prison n’a pu s’empêcher d’exprimer son hostilité à son arrivée à Téhéran. Dans une déclaration lamentable, il a déclaré : « J’ai un court message pour ces terroristes, ces hypocrites misérables, fugitifs et pitoyables. Où sont-ils? Ils sont en Albanie, réfugiés, vivant de l’aide sociale, traîtres à leur pays. Ils sont déplacés et misérables dans d’autres pays, mais moi, Hamid Noury, je suis en Iran. Je suis avec ma famille. A l’occasion de l’Aïd al-Ghadir, je suis à Téhéran. Hypocrites, vous aviez bon espoir, mais où en êtes-vous maintenant ? »

Hypocrites est le terme péjoratif utilisé par l’ancien guide suprême des mollhas, Rouhollah Khomeini, pour diffamer l’Organisation des Moudjahiddines-e-Khalq (MEK/OMPI) en Iran.

En embrassant Noury à Téhéran, Kazem Gharibabadi, adjoint aux « droits de l’homme » auprès du pouvoir judiciaire, a souligné le rôle crucial de la Résistance iranienne dans la poursuite de ce meurtrier reconnu coupable. Gharibabadi a déclaré : « Nous avons toujours déclaré que M. Noury n’avait commis aucun crime et qu’il avait été détenu pendant cinq ans sur la base d’accusations émanant d’un groupe terroriste. »

Par ailleurs, le 13 juin, de nombreux médias d’État ont rapporté systématiquement et à l’identique une descente de police sur « une base de l’OMPI en France », affirmant que l’opération était directement supervisée par Téhéran et avait conduit à la saisie de nombreuses armes. Le régime est tellement déterminé à répandre des mensonges et à semer la confusion au sujet de l’organisation qu’il a ignoré les normes diplomatiques, même au risque de provoquer la colère de Paris.

Le 15 juin, le site Web Javan Online, géré par le CGRI, a publié un article de 2 665 mots consacré à expliquer pourquoi Massoud Radjavi, alors candidat à la présidentielle représentant l’OMPI et de nombreux autres tendances politiques et groupes ethniques, a été disqualifié par le régime des mollahs il y a près de 45 ans. Tout en tentant de présenter l’OMPI comme avide de pouvoir et anarchiste, l’article s’est donné beaucoup de mal pour utiliser des extraits de déclarations de l’OMPI pour blâmer le groupe pour la répression sanglante de la théocratie au pouvoir.

Pour un régime défié par une force de résistance interne majeure depuis près d’un demi-siècle, il est clair qu’aucun jour ni aucune semaine ne se passe sans que cette menace soit reconnue. Après le massacre des prisonniers politiques en 1988, alors que la dictature théocratique croyait avoir effacé l’OMPI de la mémoire iranienne, elle a maintenu trois décennies de silence systémique sur l’organisation en tant que politique officielle non déclarée. Cependant, au cours de la dernière décennie, le régime a été contraint d’élaborer ses propres discours pour suivre le rythme de la société, dans l’espoir d’empoisonner l’opinion publique avec des mensonges sur l’entité iranienne non étatique la plus grande et la plus organisée.

Tous les accords en coulisses et tous les efforts de propagande massifs sont clairement destinés au public national. Ces mesures visent à démoraliser un large éventail d’opposants ainsi qu’à rassurer les forces répressives et les mandataires du régime, profondément préoccupés par l’instabilité du régime à Téhéran.

Cependant, tous les discours sur l’OMPI ne sont pas favorables au régime, même ceux des initiés et des représentants de l’État. Cette semaine, Abbas Abdi, ancien procureur adjoint et tortionnaire qui se présente désormais comme journaliste, a tenu des propos percutants.

Le 7 juin, en évoquant la première élection organisée en Iran, il a reconnu la popularité de l’OMPI : « La première élection présidentielle en Iran a eu lieu en février 1979. À cette époque, 130 candidats se sont inscrits. Mais ne vous inquiétez pas, ils ont tous été disqualifiés. Mais un seul d’entre eux a été disqualifié pour des raisons politiques : il s’agissait de Massoud Radjavi. Il avait une logique différente et une base électorale importante. Les autres propositions bénéficiant d’un fort soutien ont toutes été approuvées. Si vous regardez attentivement, vous remarquerez qu’aucun d’entre eux n’était un clerc. »

Pendant la campagne présidentielle, une vidéo mettant en vedette Massoud Pezeshkian a été diffusée à la télévision d’État, révélant les mensonges du régime sur les relations entre l’OMPI et l’ancien gouvernement irakien. Il a déclaré : « Lorsque la guerre a commencé, le front avait besoin de forces, c’est pourquoi nous avons créé l’Association islamique. Il y avait un groupe de Moudjahiddine qui disaient : « Le pays ne vous appartient pas. Nous voulons venir défendre le pays. »

Source : CNRI 

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