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vendredi 5 juillet 2024

Appel à condamner le verdict de “rébellion” contre Sharifeh Mohammadi et à agir d’urgence en faveur de sa libération

 Selon les médias, Sharifeh Mohammadi, prisonnière politique et militante syndicale du “Syndicat libre des travailleurs iraniens” à la prison de Lakan à Racht, a été injustement accusée de “baghi” (rébellion) par le juge Ahmad Darvish-Goftar du tribunal révolutionnaire de Racht. Cette accusation fabriquée de toutes pièces est passible de la peine de mort en vertu des lois du régime.

Sharifeh Mohammadi a subi des tortures physiques et psychologiques prolongées de la part du ministère du Renseignement pour l’obliger à faire des aveux. Elle a également été privée de visites de sa famille et de son enfant.

La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne appelle à la condamnation internationale des peines de mort prononcées par le système judiciaire en Iran, en particulier contre les femmes, dans le cadre du régime clérical misogyne. Elle demande instamment aux défenseurs des droits de l’homme et des droits des femmes, en particulier au rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran de l’ONU, et au rapporteur sur la violence contre les femmes, de prendre des mesures immédiates pour la libération de Sharifeh Mohammadi.

Commission des Femmes

du Conseil national de la Résistance  iranienne

Le 5 juillet 2024

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