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mardi 2 juillet 2024

Appel mondial à l’action 2024 : Lutter contre les crimes contre l’humanité en Iran

 Les restrictions, les crimes contre l’humanité et les sanctions en Iran violent les normes internationales en matière de droits de la personne, notamment le meurtre, l’emprisonnement, les disparitions forcées, la torture, le viol, la violence sexuelle et la persécution.

Sommet mondial des défenseurs des victimes du régime oppressif iranien

Le régime a refusé l’entrée à la Mission d’enquête des Nations Unies et à d’autres observateurs internationaux des droits de l’homme, recourant à des mesures répressives pour réprimer les manifestations nationales. Les forces de sécurité ont utilisé la force illégale et procédé à des arrestations massives contre des manifestations de moindre envergure. Les procès étaient souvent inéquitables, avec des milliers de personnes arbitrairement détenues, privées de représentation juridique, torturées et soumises à des procès sommaires, à la flagellation et à des peines de mort.

La torture, les crimes contre l’humanité, et les autres mauvais traitements, tels que les coups, les chocs électriques et l’isolement prolongé, étaient répandus et systématiques. Des aveux entachés de torture ont été diffusés à la télévision d’État. La répression contre les femmes et les filles défiant le voile obligatoire s’est intensifiée, avec des politiques qui violent gravement leurs droits et restreignent leur liberté. Plus d’un million de femmes ont reçu des SMS menaçant de confisquer leur véhicule.

Khomeiny avec ses disciples

Le 1er juillet 2024, le Sommet mondial a réuni des dirigeants, des législateurs, des juges, des experts juridiques et des militants des droits de la personne du monde entier pour discuter des violations des droits de la personne en Iran, en particulier des exécutions extrajudiciaires et des disparitions systématiques. Mme. Maryam Radjavi, ainsi que d’autres personnalités internationales, ont assisté à l’événement. Radjavi a déclaré que l’Iran détient un record mondial contemporain pour la répression, y compris l’emprisonnement et la torture d’au moins 500000 personnes pour des raisons politiques et l’exécution de plus de 100000 prisonniers politiques.

Elle a souligné que les trois quarts des exécutions – crimes contre l’humanité – dans le monde l’an dernier ont eu lieu dans ce pays. Le manque de responsabilité internationale a encouragé le régime à poursuivre ses atrocités, y compris le massacre des Kurdes, les exécutions des années 1980, le massacre de 1988 et la répression brutale contre les manifestants au cours des dernières années.

Alain Vivien, ancien ministre d’État aux Affaires européennes, a condamné l’utilisation des otages par le régime comme monnaie d’échange, critiquant les politiciens qui négocient avec le régime sur les otages. Marit Nybakk, ancien vice-président du Parlement norvégien, a souligné les records mondiaux de l’Iran en matière d’exécutions publiques et de peines de mort, avec 257 exécutions en 2024, 1864 en 2023 et 582 en 2022.

Gilles Paruelle, un éminent avocat français, a souligné que la vraie justice en Iran est inaccessible tant que le régime utilise des citoyens étrangers comme otages pour échanger contre des criminels qui mènent des attaques terroristes. Il a mentionné la tentative terroriste de Villepinte en 2018 et l’échange ultérieur d’un diplomate iranien et d’un agent du renseignement contre un otage, ainsi que des échanges similaires en 2023 et 2024.

Joachim Rueker, ancien président du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a discuté du rapport de Javaid Rehman, qui concluait que le massacre de milliers de prisonniers politiques en Iran en 1988 constituait des crimes contre l’humanité et un génocide potentiel. Rehman a présenté ces conclusions lors d’un événement à Genève, soulignant l’importance de publier le rapport pour montrer la fonctionnalité des procédures spéciales des droits de l’homme.

Le professeur Wolfgang Schomburg, ancien juge fédéral allemand, a appelé à une enquête sur les événements du 7 octobre, non seulement sur les dirigeants du Hamas, mais aussi sur l’ampleur du soutien du régime de Téhéran.

Conclusion

Le troisième jour du Sommet mondial s’est concentré sur les violations des droits de l’homme perpétrées par le régime, mettant en évidence les crimes contre l’humanité tels que la torture, les exécutions extrajudiciaires et la répression systémique. Les rapports de l’Organisation des droits de l’homme dans ce pays ont signalé des violations graves, y compris l’emprisonnement, la torture et l’exécution de dissidents politiques.

Le sommet, auquel ont participé des dirigeants internationaux et des défenseurs des droits de l’homme, a souligné le manque de responsabilité internationale, qui a encouragé le régime à poursuivre ses actions oppressives.

Des intervenants clés ont souligné le bilan alarmant de l’Iran en matière d’exécutions et d’emprisonnements politiques, notant que le pays détient un record mondial contemporain pour ces actes. La discussion a également mis en évidence l’utilisation des otages par le régime comme monnaie d’échange et la répression sévère des femmes et des filles qui défient les lois sur le port du voile.

Des experts juridiques et d’anciens responsables ont appelé à une intervention mondiale et à la justice pour les victimes des violations continues des droits de l’homme commises par le régime. Le sommet s’est conclu par un appel ferme à l’action pour que la communauté internationale s’attaque à ces atrocités, garantisse la responsabilité et soutienne le peuple iranien opprimé. Les violations persistantes des droits de l’homme, des crimes contre l’humanité, dans ce pays exigent une attention mondiale urgente et des mesures décisives pour prévenir de nouveaux abus.

Source : Iran News Wire/CSDHI 

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