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samedi 27 juillet 2024

Message de résistance depuis l’intérieur des prisons iraniennes

 Les prisonniers politiques en Iran poursuivent leur campagne de grève de la faim des mardis, « Non aux exécutions », qui entre désormais dans sa 26e semaine. La campagne, qui a commencé pour protester contre le recours généralisé à la peine de mort par le régime, a pris de l’ampleur avec la participation des prisonniers d’Oroumieh, Marivan, Kamyaran, Baneh et Salmas.

Dans une déclaration récente, les prisonniers en grève ont déclaré : « La campagne des mardis « Non aux exécutions» a atteint sa 26e semaine. Malgré la transition du gouvernement Raïssi vers un président dit réformateur, plus de dix prisonniers ont été exécutés au cours de la seule semaine dernière, dont deux prisonniers politiques. Ils ont en outre condamné le recours par le régime aux exécutions comme outil pour semer la peur et réprimer d’éventuels soulèvements, notant que le gouvernement recourt à ces tactiques car il ne parvient pas à répondre aux demandes légitimes du peuple.

Le communiqué met en lumière des cas spécifiques tels que celui d’Edris Jamshidzadeh, un prisonnier baloutche exécuté le 18 juillet dans la prison centrale de Zahedan pour avoir prétendument tué un membre du Basij, et de Danial Kazeminejad, exécuté le 21 juillet dans la prison de Dizelabad à Kermanshah pour avoir prétendument tué un membre des Gardiens de la révolution. Tous deux avaient toujours nié ces accusations.

La grève de la faim s’étend sur 16 prisons à travers l’Iran, dont Evine (quartier des femmes, quartiers 4, 6, 8), Ghezel Hesar (unités 3, 4), la prison centrale de Karaj, Khorramabad, Tabriz (quartier des femmes), Ardabil, Qaemshahr, Khoy, Naqadeh, Saqqez, Mashhad, Urmia, Marivan, Kamyaran, Baneh et Salmas. Les prisonniers exigent l’abolition complète des exécutions et de la torture en Iran.

Sous le régime oppressif de la dictature cléricale, toute dissidence, expression d’opposition ou croyance contraire à l’interprétation déformée de l’Islam par le régime est considérée comme un crime passible de la peine capitale. Des milliers de prisonniers politiques sont dispersés à travers le pays, souvent détenus dans des lieux tenus secret. Au cours des 45 dernières années, indépendamment du président ou de ses promesses trompeuses, le régime a toujours maintenu sa position brutale contre les dissidents politiques. Toutes les factions au sein du régime sont unifiées dans leur approche visant à réprimer l’opposition.

Ce mouvement de protestation, initié et dirigé par les prisonniers politiques les plus résistance liberté du peuple iranien par les exécutions et la torture. En restant fermes dans les prisons et les chambres de torture du régime, ces prisonniers rappellent au guide suprême Khamenei que, comme des dizaines de milliers de leurs camarades tombés au combat, ils peuvent être emprisonnés ou même tués, mais leur aspiration à la liberté ne s’éteindra jamais.

Source:NCRI 

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