Le verdict l’a déclarée coupable de “diffusion de propagande contre l’État au profit de médias antirévolutionnaires”. Son délit ? Avoir protesté contre la condamnation à mort du rappeur et manifestant iranien Tomaj Salehi, ainsi que contre ses autres écrits. Elle a toutefois été acquittée de l’accusation d'”insulte aux dirigeants et de trouble à l’ordre public”.
Informations générales
Motahareh Gouneii a été arrêtée par les forces du département des renseignements du CGRI à Téhéran le 1er mai, après avoir été convoquée, et a été emmenée à la sinistre prison d’Evin de Téhéran. Heureusement, quelques jours plus tard, le 5 mai, elle a été libérée de la prison d’Evin après avoir payé une caution.
Avant cet incident, Motahareh Gouneii et son mari, Mehdi Hadizadeh, tous deux étudiants à l’université des sciences médicales de Téhéran, avaient subi d’autres conséquences. Le comité central du ministère de la santé les a temporairement suspendus de l’université et les a obligés à se rendre à l’université des sciences médicales d’Ardabil.
Motahareh Gouneii, étudiante en médecine dentaire et ancienne secrétaire politique de l’Association islamique de l’université de Téhéran, avait déjà été arrêtée par les forces de sécurité à Téhéran dans le cadre des manifestations nationales de 2022.
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