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jeudi 11 juillet 2024

Tabassage des prisonniers politiques du quartier 8 de la prison d’Evine

 • Ils souffrent de la faim et sont privés d’un minimum d’hygiène

• Manque d’eau, chaleur, pénurie de nourriture, privation de médicaments, et longues heures exposés au soleil brulant à la prison de Ghezel-Hessar
• Appel à la visite d’une mission d’enquête dans les prisons en Iran et à la libération des prisonniers politiques

Les prisonniers politiques du quartier 8 de la prison d’Evine à Téhéran son privés du minimum d’hygiène, de nourriture et de soins médicaux et souffrent de la surpopulation. Ils se trouvent dans une situation dramatique. Ces mesures prises sur ordre du ministère du renseignement comprennent notamment :

– La surpopulation, le manque de moyens d’hygiène nécessaires causant à une invasion de punaises de lits, de cafards et de rongeurs.
– La diminution des rations alimentaires et vol de nourriture sur les rations des prisonniers pour les affamer.
– L’absence de soins médicaux, le refus de donner les médicaments aux détenus, le report de l’hospitalisation des malades, le refus de fournir les résultats d’analyses et les rapports médicaux.
– Les menaces, les insultes, les coups et les transferts à l’isolement sous n’importe quel prétexte et la suppression des parloirs et des appels téléphoniques.
– L’absence de magasin pour répondre aux besoin de la très nombreuse population carcérale.
– Diffusion de drogue par les agents et le personnel pénitentiaires.

A la prison de Ghezl-Hessar, les détenus sont privés d’eau potable et en raison des coupures permanentes et longues, ils ne peuvent se laver. Les toilettes sont extrêmement sales et contaminées en raison du manque d’eau, avec un risque élevé d’épidémie. Sur ordre du directeur de la prison, les détenus sont contraints trois fois par jour de rester dans la cour par forte chaleur et sous le soleil brulant de l’été. Pour persécuter les prisonniers politiques, 13 d’entre eux ont été transférés dans le quartier des droits communs.

La Résistance iranienne appelle le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-commissaire et le rapporteur spécial sur la situation des droits humains en Iran, ainsi que les autres rapporteurs concernés, à condamner le traitement inhumain auquel le régime des mollahs soumet les prisonniers politiques. Elle leur demande d’intervenir d’urgence pour leur libération et d’envoyer une mission d’enquête internationale visiter les prisons en Iran et d’y rencontrer les détenus, en particulier les prisonniers politiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 juillet 2024/CNRI 

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