Pages

lundi 1 juillet 2024

TROISIÈME JOUR DU SOMMET MONDIAL 2024 POUR UN IRAN LIBRE LA CATASTROPHE DES DROITS HUMAINS LAPIDÉS DU PEUPLE IRANIEN

Troisième jour du Sommet mondial 2024 pour un Iran libre La catastrophe des droits humains lapidés du peuple iranienChers compatriotes,

Moudjahidine de la liberté à Achraf 3,
En ce troisième jour du Sommet mondial pour un Iran libre, je rends hommage aux martyrs et je salue cordialement les combattants des droits humains pour l’Iran. Ceux qui sacrifient leur existence et qui, dans ce régime de répression et d’injustice, voient leur sort lié à un lit de torture et une cellule d’isolement avec des cordes de pendaisons. Ils ont renoncé à tous leurs droits pour obtenir les droits de leur peuple. Et ceux qui, comme vous, se dressent malgré les pressions, les étiquettes et les menaces, pour les défendre et défendre tous les opprimés.
Nous n’oublierons pas les paroles brillantes du grand martyr des droits humains, le Pr. Kazem Radjavi, qui avait déclaré : « Nous écrivons l’histoire des droits de l’homme avec notre sang ».

La communauté internationale n’a pas demandé de compte aux mollahs

La répression en Iran bat à bien des égards des records dans le monde contemporain, comme la captivité et la torture d’au moins 500 000 personnes, l’exécution de plus de 100 000 prisonniers politiques et le nombre élevé d’exécutions annuelles. Au point que l’an dernier, les trois quarts des exécutions enregistrées dans le monde ont eu lieu en Iran.
L’absence de toute reddition de compte sur le plan international à propos de ces crimes, a laissé les mains libres aux mollahs dans l’effusion de sang ces quatre dernières décennies. C’est l’histoire sanglante du massacre du peuple du Kurdistan, des exécutions des années 1980, du massacre de 1988, des massacres des manifestants en 2009, 2017, 2019 et 2022, ainsi que d’une série d’opérations terroristes et de prises d’otages de ressortissants étrangers. En fait, la violation des droits humains en Iran sous le régime des mollahs, depuis le premier jour, ne s’est jamais limitée à certaines décisions, ordonnances et lois du régime. Sa nature est la suivante : une répression systématique contre toute la société, à tout moment, par le régime tout entier.

Les instruments du régime dans sa guerre contre la société

La répression et le contrôle sont un processus permanent ancré dans les rouages des écoles, des universités, des unités de production et administratives, d’Internet et de l’espace urbain et rural.
Les arrestations quotidiennes, selon les rapports officiels, s’élèvent à un demi-million de personnes chaque année. Mais les véritables chiffres sont au moins le double.
Dans les universités, plusieurs organes, comme la milice du Bassidj, le conseil de discipline, la sécurité et la représentation du guide suprême, contrôlent les étudiants et les suspendent, les expulsent ou les arrêtent.

Dans les usines, les ouvriers sont assiégés de tous côtés, notamment par :
– Le sinistre ministère du renseignement avec ses services de sécurité,
– Les pasdarans et leur milice du Bassidj,
– Le gouvernement avec son « Conseil islamique du travail », ses « cellules de sélection » et les services d’inspection
– et la police avec ses unités spéciales.

En fait, la répression est étroitement mêlée à l’emploi et au monde du travail.
Les minorités nationales opprimées, notamment nos compatriotes baloutches, kurdes et arabes, souffrent d’une double répression. Les adeptes des autres religions sont emprisonnés et leurs lieux de culte fermés. Les pauvres, repoussés dans les périphéries des villes, voient détruire leurs abris les uns après les autres.
Mais la répression légalisée des femmes, les agressions brutales qui les visent, et l’instauration d’une tyrannie religieuse constituent à la fois l’histoire et l’image réelle de ce régime. Douze ministères et 20 organes politiques et de sécurité participent à la répression des femmes et à imposer le hijab obligatoire.

La mission d’enquête internationale d’établissement des faits a annoncé que la répression des manifestations de 2022 et la discrimination générale et légalisée des femmes et des filles sont dans beaucoup de cas des crimes contre l’humanité.
Le but est de créer un climat de terreur et de répression, le but est de contrer la protestation et la résistance des Iraniennes, un but qui a bien sûr échoué. Cependant la dictature religieuse finira par être renversée par les femmes d’avant-garde de l’OMPI et les autres combattantes.
Le code pénal dans ce régime est un document complet des violations des droits humains. Écoutez les noms de ces châtiments : lapidation, crucifixion, précipitation d’une hauteur, l’amputation de membres et l’arrachage des yeux. Peine de mort pour des dizaines de délits et peine de fouet pour des dizaines d’autres.
De même, la loi sur la presse, la loi sur les partis, la loi électorale, la loi sur la protection du cyberespace, la loi sur la chasteté et le hijab et une longue liste d’autres lois sont les instruments du régime dans la guerre contre une société assoiffée de liberté, dans la guerre contre le peuple déterminé à renverser ce régime criminel, ce qui est certes en cours de réalisation.
Le nombre d’organes officiels de répression en Iran est stupéfiant. Cependant, de nombreuses autres institutions gouvernementales et non gouvernementales font partie du système répressif. De la radiotélévision officielle aux mosquées sous le contrôle de la milice du Bassidj ou des soi-disant organisations caritatives de Khamenei et surtout du système judiciaire, qui est un appareil de répression et de meurtre.

Droits humains et libertés, principes fondamentaux de la résistance iranienne

Pour nous et notre peuple, les droits humains, la liberté et le libre choix sont des principes fondamentaux. Après l’arrivée au pouvoir de Khomeiny, les Moudjahidine du peuple ont subi la mise à mort de dizaines de leurs camarades pendant 28 mois, ont fait preuve de retenue face à la captivité de milliers de leurs partisans, afin de pouvoir poursuivre autant que possible leurs activités politiques et pacifiques.
Mais le monstre de la tyrannie, qui sent la mort sous l’effet d’une goutte de droits humains ou d’un souffle de liberté, dévore tout. Oui, la barbarie au pouvoir a détruit la société civile et a retiré au peuple la possibilité de toute activité dans ce cadre.
Il est interdit de former un parti politique d’opposition et toute forme d’organisation syndicale. Du barreau d’avocats au système médical en passant par les clubs sportifs, tous sont sous le contrôle des pasdarans ou des services de renseignement.
Créer un syndicat ou une organisation indépendante pour des enseignants est un délit. La réalisation de films est autorisée à condition d’être affiliée aux institutions du régime. Les activités des défenseurs de l’environnement sont réprimées. Le résultat est que, des travailleurs et enseignants aux journalistes, artistes, médecins, étudiants et sportifs, tous sont en captivité dans la prison de Khamenei. C’est pourquoi ils ont trouvé la solution dans la nécessité de renverser ce régime et qu’ils finiront par atteindre cet objectif majeur. Ceux qui taxent ce droit juste et légitime de « violence », qu’ils le veulent ou non, premièrement, ignorent ou sous-estiment la brutalité de la répression exercée par le pouvoir, et deuxièmement, ils reprochent au peuple iranien de vouloir renverser le régime.
Lors du soulèvement de 2022, les pasdarans ont agressé des adolescentes et aveuglé les manifestants avec des tirs de chevrotines, mais ces derniers ont courageusement déclaré : « Pourquoi avoir peur ! Nous avons donné nos yeux dans la voie de la liberté. » Oui, les bras que vous brisez, les yeux que vous aveuglez et le sang que vous versez ne seront jamais oubliés.
Ces souffrances, ce sang et ces souvenirs amers mais rouges et chaleureux d’il y a quatre décennies ne seront pas effacés de la mémoire historique de l’Iran et de la nation iranienne, et sont à l’origine des soulèvements et des générations d’insurgés qui renverseront ce régime.

Massacre continu dans tous les domaines

Mais quelle expression, quelle description, quels mots peuvent exprimer la tragédie des droits humains lapidés du peuple iranien, si ce n’est qu’il s’agit d’un massacre continu dans tous les domaines ? Le massacre de la société civile, le massacre de l’environnement, le massacre des moyens de subsistance et de la production, le massacre du savoir, de l’éthique, de la culture et des mots, et bien sûr du mot liberté.
Un exemple frappant, qui a constamment blessé et fait souffrir les cœurs, les consciences et les émotions des Iraniens, est le massacre de 30 000 prisonniers politiques, dont 90 % étaient des militants des Moudjahidine du peuple.
La liste de tous les noms n’a pas été retrouvée, ni l’emplacement de leurs tombes.
Lors de la mascarade de l’élection présidentielle du régime, l’un des candidats était un bourreau du massacre de 1988 et membre de la commission de la mort de Téhéran. Il a admis que 30 commissions de la mort ont opéré dans ce massacre et que chaque commission comptait trois à cinq membres.
C’est une reconnaissance claire de l’ampleur du massacre. Il y a cinq ans, la Résistance iranienne a révélé pour la première fois les noms de 36 membres des commissions de la mort dans le livre « Crimes contre l’humanité ».
Aussi, contrairement aux affirmations des complices du régime, qui présentent le massacre comme une réaction de Khomeiny à la bataille de l’Armée de libération nationale iranienne baptisée Lumière éternelle en juillet 1988, le mollah Pour-Mohammadi a déclaré que ce massacre était « un projet de la République islamique ». Il a ajouté : Nous avons seulement demandé (au prisonnier) : Au cas où Massoud Radjavi se trouverait à Téhéran et venait ouvrir les portes de la prison, est-ce que tu irais te battre (à ses côtés contre nous) ? Et s’il répondait : Oui, je me battrais, il était exécuté pour ce mot.
Il y a dix jours, dans son nouveau rapport, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran a qualifié le massacre de 1988 et les exécutions de prisonniers politiques dans les années 80 de crime contre l’humanité, de crime de guerre et même de génocide.
Ce rapport est une mesure nécessaire et louable que les Nations Unies n’ont pas voulu prendre en 1988.
A ce moment terrible, alors que trois semaines s’étaient écoulées depuis le début du massacre et qu’il se poursuivait dans les prisons, Massoud [Radjavi], le 26 aout 1988, dans un télégramme au Secrétaire général des Nations Unies d’alors, révélait pour la première fois, la sentence de Khomeiny qui « de sa propre main donnait l’ordre d’exécutions des prisonniers politiques Moudjahidine du peuple ». Aujourd’hui, 36 ans plus tard, l’histoire continue.
Le régime a lancé le procès par contumace de Massoud [Radjavi] et de plus de 100 des membres de la Résistance et de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, et jusqu’à présent, il a organisé 14 séances de mises en scène grossières et des témoins à charge issus de l’appareil de torture et de tuerie du régime, comme la fille de Ladjevardi, le Boucher de la prison d’Evine, qui ont tous exigé l’exécution et la mutilation des Moudjahidine du peuple.

Une résistance déterminée à édifier une société différente

Ni les atrocités du régime des mollahs, ni la douleur et la souffrance de notre peuple ne peuvent être comptées. Malgré tout cela, l’Iran d’aujourd’hui n’est pas connu pour cette répression, mais pour une résistance bouillonnante et les protestations courageuses de sa population.
Ce degré d’hostilité envers l’humanité est la réaction du régime face à une puissance rebelle tempétueuse, qui s’est manifesté à plusieurs reprises ces dernières années sous la forme de soulèvements à grande échelle. C’est une résistance qui fait rage dans les prisons du régime des mollahs.
Les prisonniers politiques et affiliés à l’OMPI ont écrit dans une lettre adressée à ce sommet mondial depuis les prisons des mollahs : « Nous sommes les successeurs de 30 000 victimes massacrées durant l’été 1988. Mais nous avons juré de ne jamais capituler. Jamais. Ils ont écrit : Il n’y a pas d’autre moyen d’agir contre ce régime que de lutter et de résister. On doit se battre pour la liberté et en payer le prix. Saluons les prisonniers politiques dans tout l’Iran.
Certes, les mollahs tentent constamment de semer la terreur dans la société, mais la peur règne bien plus fort dans leur propre camp. Selon le bilan du Conseil national de la Résistance iranienne, depuis le soulèvement de 2017, notre peuple a mené plus de 6 300 mouvements de protestation chaque année. La signification de cette résistance en ébullition est que les mollahs seront renversés s’ils cessent de réprimer ne serait-ce qu’un seul jour. Cependant, ce qui est sûr, c’est que la répression brutale et la tyrannie des mollahs seront définitivement vaincues par le mouvement de résistance, le soulèvement organisé et la grande armée de la liberté. »
Cette volonté de résistance se mêle à un engagement ferme à construire une société différente. La résistance, principale cible des potences et des pelotons d’exécution depuis quatre décennies, a pourtant brandi l’étendard de l’abolition de la peine de mort. Et cela libère l’Iran des chaînes de la torture et des exécutions et le transforme en une république fondée sur la liberté, la démocratie, l’égalité et les droits humains.

Permettez-moi de souligner ici, au nom du peuple iranien et de sa Résistance, à destination de l’ONU et de ses pays membres :

1- Mettez fin à l’immunité des dirigeants criminels au pouvoir en Iran ! Khamenei, son chef du pouvoir judiciaire et ses commandants des pasdarans sont les plus grands auteurs de crimes contre l’humanité et de génocide de l’histoire contemporaine. Traduisez-les devant un tribunal international !

2- Expulsez de vos pays les agents et mercenaires de ce régime !

3- Reconnaissez la légitimité de la juste résistance du peuple iranien pour la liberté et la lutte de la jeunesse et des unités de résistance pour renverser ce régime !

4- Cessez la complaisance avec le régime des mollahs et cessez de sacrifier les droits humains et la résistance iranienne, ne donnez pas davantage de champ libre à ce monstre de la répression et de la guerre et conditionnez la poursuite de vos relations avec ce régime à l’arrêt des exécutions et de la torture en Iran.

Le peuple iranien et son avant-garde renverseront la tyrannie religieuse et parviendront à la liberté et à la démocratie. Et ce jour n’est pas loin.

Je vous remercie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire