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jeudi 29 août 2024

La campagne « Non aux exécutions », qui en est à sa 31e semaine, bénéficie d’un soutien croissant dans le monde entier

 La campagne « Non aux exécutions », qui en est à sa 31e semaine, continue de prendre de l’ampleur avec l’arrivée de détenus de la prison du Grand Téhéran, ainsi que de 2 députés italiens, qui se joignent au mouvement. La campagne, qui proteste contre le recours croissant à la peine de mort en Iran, a suscité un soutien national et international.

Un soutien croissant dans les prisons

Le mardi 27 août 2024, des détenus de 19 établissements différents en Iran, dont la prison du Grand Téhéran, ont entamé une grève de la faim en solidarité avec la campagne « Non aux exécutions le mardi ». Le mouvement, qui appelle à l’abolition de la peine de mort et de la torture, a vu la participation de prisonniers, y compris des quartiers des femmes de la prison d’Evin à Téhéran et de la prison de Lakan à Racht.

Les prisonniers ont publié une déclaration exprimant leur détermination à poursuivre leur résistance contre les mesures oppressives du régime iranien. Elles ont souligné la répression sévère à laquelle sont confrontés ceux qui protestent, y compris les restrictions des droits fondamentaux tels que les appels téléphoniques et les visites familiales, avec des exemples notables tels que l’isolement cellulaire de la prisonnière politique Armita Paveer dans la prison de Tabriz.

Solidarité internationale

La campagne n’est pas passée inaperçue au niveau international. D’éminents législateurs italiens ont publiquement exprimé leur soutien, ce qui témoigne d’une prise de conscience et d’une condamnation croissantes, à l’échelle mondiale, de la pratique de la peine de mort en Iran. Ce soutien international est considéré comme un élément crucial pour amplifier les voix de ceux qui, en Iran, luttent contre l’oppression de l’État.

Intensification de la répression

Le nouveau gouvernement a intensifié sa répression de la dissidence, exécutant au moins 126 personnes au cours du seul mois dernier. Des milliers de prisonniers dans tout l’Iran se trouvent toujours dans le couloir de la mort, preuve sinistre de ce que la déclaration décrit comme l’incompétence et la brutalité systématiques du régime actuel. Les prisonniers ont également qualifié le nouveau gouvernement de « répression et d’exécution », avertissant qu’il est probable qu’il conduise à une suppression encore plus importante de la société.

Un appel à l’action

Malgré la pression croissante, les prisonniers restent déterminés à résister. Ils invitent tous les autres détenus des différentes prisons à se joindre à la campagne et appellent les personnes consciencieuses du monde entier à soutenir leur cause. L’objectif de la campagne est l’abolition de la peine de mort et la fin de la torture en Iran, une cause qui continue de trouver un écho tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du pays.

La campagne « Non aux exécutions le mardi » est un mouvement essentiel contre l’application de la peine de mort en Iran. Avec la participation croissante de prisonniers et de sympathisants internationaux, elle souligne l’urgence d’une action mondiale pour lutter contre les violations des droits de l’homme en Iran.

Source : CNRI Femmes 

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