Début de sa vie et de son éducation
M. Alireza Golipour poursuivait un doctorat en génie électrique lorsqu’il a été arrêté pour la première fois en 2009. Cette arrestation était probablement liée à sa participation à des activités en faveur de la démocratie et à son soutien à l’OMPI/MEK, un important groupe d’opposition en Iran.
Emprisonnement et persécution
En 2012, Alireza Golipour a été arrêté une seconde fois et condamné à 15 ans de prison. Il était accusé d’avoir soutenu l’OMPI et d’avoir dénoncé les activités nucléaires du régime iranien. Cependant, certaines sources indiquent que sa peine était encore plus sévère, avec des rapports faisant état d’une peine de prison de 39 ans et de 74 coups de fouet. Au cours de son incarcération, Alireza Golipour a dû faire face à de graves problèmes de santé :
Il a développé un cancer du poumon et souffrait de saignements de nez continus
Alireza Golipour souffrait également d’épilepsie, ce qui a rendu son séjour en prison particulièrement dangereux
Malgré son état de santé critique, il s’est vu refuser à plusieurs reprises des soins médicaux appropriés.
Résistance et solidarité
Malgré les conditions difficiles et la détérioration de son état de santé, l’esprit de Golipour est resté inébranlable. En 2016, il a envoyé un message puissant au Free Iran Rally depuis sa prison, démontrant son engagement inébranlable pour la cause de la liberté en Iran. Il a écrit : « Avec un cœur plein de nostalgie pour vous, un cœur joyeux grâce à votre compagnie, et debout pour votre cause, je crie fort : En tant que jeune frère, je me tiens fermement debout. »
Libération et dernières années
En 2021, après neuf ans d’emprisonnement, Alireza Golipour a finalement été libéré en raison de sa grave maladie et de la détérioration de son état de santé. Cependant, les années de mauvais traitements et l’absence de soins médicaux appropriés ont eu raison de lui. Le 7 septembre 2024, Alireza Golipour est décédé à Téhéran des suites d’une maladie cardiaque.
L’héritage
La vie et la mort d’Alireza Golipour sont un rappel brutal de la lutte permanente pour les droits de l’homme et la démocratie en Iran. Sa résilience face à une adversité extrême, son soutien indéfectible à l’OMPI/MEK et son dévouement à dénoncer les activités du régime iranien ont fait de lui un symbole de la résistance pour de nombreux Iraniens en quête de liberté et de justice. En nous souvenant d’Alireza Golipour, nous pensons aux innombrables autres prisonniers politiques en Iran qui continuent d’être persécutés, torturés et privés des droits de l’homme les plus élémentaires. L’histoire d’Alireza Golipour souligne le besoin urgent d’une attention et d’une action internationales pour remédier à la situation des droits de l’homme en Iran et pour soutenir ceux qui risquent tout dans la poursuite de la liberté et de la démocratie.
Source : INU/CSDHI
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