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lundi 2 septembre 2024

Iran : L’état de santé du prisonnier politique Gholamhossein Kalbi se détériore

 – L’état de santé de Gholamhossein Kalbi, un prisonnier politique détenu à la prison de Sheiban, à Ahwaz en Iran, s’est gravement détérioré après plusieurs mois pendant lesquels les autorités pénitentiaires lui ont refusé les soins médicaux nécessaires. Gholamhossein Kalbi, qui souffre de divers problèmes de santé, notamment d’une hernie, d’un taux de cholestérol élevé, d’infections de l’oreille et de graves infections dentaires, n’a pas reçu de soins médicaux adéquats, ce qui a entraîné une détérioration critique de son état de santé.

Gholamhossein Kalbi aurait perdu l’ouïe en raison d’une otite non traitée et souffre actuellement d’une infection fongique du pied, qui lui a causé des plaies profondes et noirci les orteils. Malgré ces graves problèmes de santé, les autorités pénitentiaires ne lui ont fourni que des analgésiques de base et ont refusé à plusieurs reprises son transfert vers un hôpital pour un traitement spécialisé, sur ordre des autorités supérieures.

Informations sur Gholamhossein Kalbi

Gholamhossein Kalbi, né en 1959 et originaire de Bandar Mahshahr, est emprisonné en Iran depuis plus de 24 ans. Sa première incarcération a eu lieu entre 1981 et 1987, période durant laquelle il a été détenu dans différentes prisons du sud de l’Iran, accusé de soutenir l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI). Il a été arrêté pour la deuxième fois le 8 janvier 2001 à Dezful.

Après son arrestation en 2001, Gholamhossein Kalbi a été détenu et torturé pendant 14 mois dans un centre de détention géré par le Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) à Ahwaz. Il a ensuite été transféré au pavillon 209 de la prison d’Evine à Téhéran, puis au pavillon 350. En 2002, Gholamhossein Kalbi a été jugé par la branche 6 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « inimitié à l’égard de Dieu » (Moharebeh) en raison de ses liens présumés avec l’OMPI. Il a été condamné à mort, un verdict qui a été confirmé en appel. Toutefois, sa peine a finalement été commuée en prison à vie.

Gholamhossein Kalbi a toujours soutenu que ses aveux lui avaient été extorqués sous la torture et a déclaré qu’on lui avait refusé le droit de choisir son propre avocat, le tribunal ayant désigné un défenseur public à la place.

Source : Iran HRM/CSDHI 

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