Les partisans de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI) ont organisé une cérémonie dans le quartier des femmes de la prison d’Evin, marquant le 2e anniversaire des manifestations de 2022 en Iran, déclenchées par la mort tragique de Mahsa Zhina Amini. Les participants ont rendu hommage à tous les martyrs du soulèvement. Certaines prisonnières ont prononcé des discours sur l’importance des manifestations de 2022 en Iran.
Les prisonnières politiques du quartier des femmes de la prison d’Evin ont rendu hommage au rôle essentiel joué par les pionnières de la liberté dans la diffusion des cris « à bas l’oppresseur, qu’il s’agisse du chah ou du guide suprême des mollahs » dans tout le pays. Certains participants, qui avaient personnellement assisté à des scènes du soulèvement de 2022, ont partagé leurs souvenirs de ces moments intenses.
Commémoration des manifestations de 2022 à la prison de Ghezel Hessar
Les prisonnières politiques de la prison de Ghezel Hessar, à Karadj, ont également commémoré le 2e anniversaire du soulèvement de 2022. La cérémonie a commencé par un hommage à Mahsa Zhina Amini et à d’autres manifestants décédés, suivi de récitations de poèmes et de chansons.
Les prisonnières ont scandé des slogans tels que « La torture et l’emprisonnement, les décrets de Bagh-ye et l’exécution ne font qu’alimenter le soulèvement », « Les pionniers de l’Iran et les martyrs de septembre déracineront tous les tyrans », « Notre message depuis la prison est la résistance et la poursuite du combat », « A bas Khamenei, malédiction à Khomeini » et « Khamenei, tyran, nous t’abattrons ».
L’assignation à résidence de la famille Amini et la loi martiale à Saqqez
Alors que les prisonnières politiques incarcérées dans deux des prisons les plus sinistres de Khamenei ont marqué le deuxième anniversaire du soulèvement de 2022, à l’extérieur des murs de la prison, les forces de sécurité ont bloqué tout événement commémoratif pour Mahsa Amini. Elles ont empêché la famille Amini de se rendre sur sa tombe. Les autorités ont ordonné à la famille de rester à l’intérieur, en résidence surveillée.
En outre, les forces de sécurité ont fermé toutes les routes menant au cimetière d’Aichi à Saqqez. Le corps des gardiens de la révolution a posté des troupes le long de la route, tandis que 5 hélicoptères militaires patrouillaient dans le ciel de la ville.
Les marchands du bazar menacés de rompre les grèves
Les commerçants de plusieurs villes du Kurdistan, dont Sanandadj, Saqqez, Divandarreh, Marivan, Mahabad, Boukan, Ochnaviyeh, Qorveh et Piranchahr, se sont mis en grève et ont fermé leurs magasins pour marquer le 2e anniversaire de l’insurrection de 2022. Les forces de sécurité ont fait pression sur les commerçants et les ont menacés pour qu’ils rouvrent leurs magasins, allant même jusqu’à forcer les serrures de certains magasins.
En outre, dans les jours précédant l’anniversaire du soulèvement de 2022, un grand nombre d’unités des forces spéciales ont été déployées depuis des villes comme Hamedan, Zandjan, Tabriz, Miandoab et Ourmia vers des villes comme Divandarreh, Sanandadj, Bidjar, Mahabad et Boukan, afin de réprimer tout rassemblement ou toute protestation.
Source: CNRI Femmes
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